Zambie (1987-1988)
Publié le 30/09/2020
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«
Zambie (1987-1988)
La Zambie a continué à se débattre dans de multiples contradictions économiques,
avec une instabilité sociale croissante.
Sa gestion économique est apparue très
erratique, avec de fréquents changements des responsables économiques au
gouvernement et à la Banque nationale.
Bien qu'ayant décidé d'interrompre ses
relations avec le FMI le 1er mai 1987, le gouvernement a élaboré un plan de
redressement économique très proche de celui proposé par le Fonds (15 août
1987), et a mis au point un autre plan d'austérité avec la BIRD (Banque
internationale pour la reconstruction et le développement).
Depuis décembre
1987, le pays bénéficie à nouveau d'un prêt de 5,1 millions de droits de tirage
spéciaux (DTS) du FMI pour soutenir son deuxième programme annuel d'ajustement
structurel.
La valeur de la monnaie (le kwacha) était jusqu'alors définie par le
marché.
Le gouvernement a décidé de la fixer selon la parité 1 dollar pour 8
kwachas (contre 18,75 en mars 1987).
De même, Kenneth David Kaunda a annoncé le
1er mai que désormais le pays ne consacrerait que 10% de ses recettes en devises
au paiement du service de sa dette (5,2 milliards de dollars), afin de réserver
des moyens en faveur des secteurs prioritaires (cuivre, agriculture).
Le FMI et
la BIRD - auxquels la Zambie doit respectivement 150 millions et 50 millions de
dollars -, de même que les autres prêteurs étrangers, ont réagi en suspendant
temporairement leurs prêts.
On estime à 2,7 milliards de dollars les besoins de
financement du pays pour la période 1986 à 1990.
Le non-renouvellement du
contrat de vente d'électricité au Zimbabwé coûte à lui seul onze millions de
livres sterling.
La Zambie a pourtant tenté de trouver des solutions
alternatives à sa dépendance économique à l'égard de l'Afrique du Sud.
Mais le
transit du cuivre zambien par les ports de Dar-es-Salam (Tanzanie) et de Beira
(Mozambique) depuis novembre 1986, a entraîné des pertes importantes de revenus.
Après cet échec, une déclaration d'intention a été signée avec l'Angola et le
Zaïre, portant sur la réouverture du chemin de fer de Benguela (qui traverse
l'Angola et n'est plus en service depuis 1975, à cause de la guerre civile).
Le
pays a par ailleurs obtenu un prêt américain de 45,9 millions de dollars pour la
réhabilitation du Tazara (chemin de fer Tanzanie/Zambie).
La politique d'austérité du FMI ainsi que l'effondrement des cours du cuivre ont
largement contribué à l'agitation sociale.
Outre des grèves dans le secteur
public, des émeutes dirigées contre les commerçants de Kitwe, et des actions de
sabotage menées par l'Afrique du Sud, le pouvoir est confronté au développement
d'une opposition politique et économique.
C'est ainsi que plus de cent hommes
d'affaires se sont vus retirer leur passeport et que A.
Musenda Chambeshi a été
arrêté pour tentative de reconstitution du Parti unifié progressiste.
Faute de
trouver des solutions aux conflits sociaux et à ses incohérences économiques, le
pouvoir continue d'accuser tous les mécontents de sympathie pro-sud-africaine et
de complot contre l'État..
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