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Zaïre (Congo-Kinshasa) (1989-1990)

Publié le 21/09/2020

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« Zaïre (Congo-Kinshasa) (1989-1990) Peu après la conclusion d'un accord de confirmation en juin 1989 avec le FMI, le Zaïre a bénéficié d'un réaménagement de sa dette extérieure par le Club de Paris.

Les principaux créanciers du Zaïre ont en effet été sensibles aux efforts de redressement engagés par le gouvernement et aux résultats encourageants enregistrés au cours du premier semestre 1989 (stabilisation du zaïre, maîtrise de l'inflation et des dépenses publiques, relance de la production).

En février 1990, le président Mobutu Sese Seko a annoncé de nouvelles mesures d'austérité en réduisant de moitié les salaires et les avantages des hauts dirigeants, révisant ainsi à la baisse le budget de l'année.

Des économies importantes doivent être réalisées du fait de la détérioration des cours des produits d'exportation.

Les résultats des entreprises publiques en 1989 ont été insuffisants et le pays a souffert de problèmes de transport et d'approvisionnement en produits pétroliers.

De plus, en 1989, les principales productions ont connu une baisse en volume: 3% pour le cuivre, 12% pour les diamants, 47% pour l'or, ainsi qu'en valeur. Alors que plus de 400 communautés et sectes religieuses non reconnues par le gouvernement ont été obligées de cesser leurs activités en juillet 1989, le chef de l'État, Mobutu Sese Seko, a effectué une tournée dans le pays, au début 1990, afin d'engager un dialogue avec la population sur le fonctionnement des institutions.

A la mi-avril, le parti unique zaïrois, le Mouvement populaire de la révolution (MPR), devait analyser les revendications des opposants au régime "afin d'engager uneperestroïka à la zaïroise". Le 24 avril 1990, le président Mobutu a annoncé l'instauration d'un multipartisme à trois et la naissance de la IIIe République avec une révision de la Constitution qui doit entrer en vigueur avant mai 1991.

Un nouveau Premier ministre, Lunda Bululu, a été nommé le 25 avril et a formé un gouvernement de transition plus ouvert aux milieux d'affaires et universitaires.

Le principal mouvement d'opposition, l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) d'Étienne Tshisekedi, pourrait être l'un des trois partis officiels.

Le chef de l'État a annoncé, le 30 juin, que ces trois partis seraient choisis au suffrage universel en janvier 1991. Les grèves des enseignants et des médecins se sont poursuivies, en juin 1990, et se sont étendues notamment à Gécamines, principale entreprise qui exploite et commercialise le cuivre.

En ce qui concerne les étudiants, des manifestations ont eu lieu, début mai, dans la capitale pour réclamer de meilleures conditions. Elles se sont étendues à Kisangani et à Lubumbashi.

A l'annonce du massacre d'une cinquantaine d'étudiants de Lubumbashi par les troupes d'élite du gouvernement les 11 et 12 mai, le gouvernement belge a réagi fermement en gelant les prêts destinés au Zaïre, provoquant une nouvelle crise dans les relations entre les deux pays.

Le président a répliqué en renvoyant 700 coopérants belges et en fermant trois consulats au Zaïre.

Le différend avec l'ancienne métropole, commencé en novembre 1988, s'était apaisé en juillet 1989 avec la décision de la Belgique d'annuler la moitié de ses créances publiques et commerciales (280 millions de dollars) sur le Zaïre.

La visite au Zaïre du ministre belge des Affaires étrangères, Mark Eyskens, en mars 1990, avait marqué la réconciliation effective des deux pays.. »

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