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Zaïre (Congo-Kinshasa) (1985-1986)

Publié le 21/09/2020

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« Zaïre (Congo-Kinshasa) (1985-1986) A partir de 1978, le Zaïre, qui avait emprunté tous azimuts, s'est trouvé dans une impasse financière, aggravée par la chute du prix du cuivre, la récession mondiale, la hausse du prix du pétrole et la stagnation des productions nationales.

Depuis, il n'a cessé de demander le rééchelonnement de sa dette ; en 1985, celle-ci s'élevait à 4,5 milliards de dollars (soit 90% du PIB), faisant du Zaïre le sixième pays africain le plus endetté.

Après que le gouvernement eut tenu les engagements du plan d'ajustement et de redressement mis en place en 1983, avec l'aide du FMI, celui-ci lui a accordé en avril 1985 un crédit standby de 162 millions de dollars.

Ce nouvel accord a permis au Club de Paris de rééchelonner pour la sixième fois, en mai 1985, la dette du Zaïre (environ 400 millions de dollars).

Le Club de Londres (groupe des banques commerciales créancières) a également reconduit l'accord de 1983 sur les remboursements mensuels.

En 1985, le service de la dette s'élevait à 900 millions de dollars, soit 50% des recettes d'exportation du pays. Malgré une légère baisse globale de la production minière, la situation de ce secteur s'est redressée, soutenue principalement par le plan de modernisation de l'outil de production de la Gécamines (Générale des carrières et des mines) adopté en 1984.

500 000 tonnes de cuivre ont été extraites en 1985, presque autant qu'en 1984 et 1983.

Les cours de cette matière première, essentielle pour le pays, se sont affermis en 1985.

10 000 tonnes de cobalt ont été produites en 1984 (le Zaïre en est le premier producteur mondial), contre 5 400 en 1983.

Un accord a été signé en août 1985 entre le Zaïre et le groupe sud-africain De Beers pour le rachat de toute la production de diamants de la Miba au prix minimum garanti de 7,9 dollars le carat.

Le diamant (18 millions de carats en 1985) est devenu la troisième source de devises du Zaïre, après le cuivre et le pétrole.

Avec le zinc, l'étain et l'or principalement, les produits miniers représentent environ 80% des recettes d'exportation du Zaïre. Sur le plan énergétique, la production d'électricité s'est accrue de 6% en 1984 et 1985, la production de pétrole, après avoir augmenté de 24% en 1984 (1,6 million de tonnes), n'a atteint que 1,3 million de tonnes en 1985.

Il en faudrait 2 millions pour couvrir les besoins de la consommation locale. Quant à l'agriculture, elle s'est redressée en raison principalement des programmes de rajeunissement des plantations des cultures pérennes (café, cacao, hévéa, coco, palme) lancés en 1980.

En 1984, l'agriculture représentait 11% des exportations en valeur (23% en 1970).

La production de café (premier produit agricole d'exportation) a atteint 80 000 tonnes en 1985.

Si la production globale a augmenté d'environ 40% en 1985, l'agriculture, qui occupe 60% de la population active, souffre encore de la dégradation des infrastructures de communication pour acheminer les productions.

L'objectif de l'autosuffisance alimentaire n'a pas encore été atteint.

Le Zaïre continue d'importer du blé (150 000 tonnes en 1985), de la farine de froment, du poisson, de la viande, du sucre, du riz et du maïs pour compléter sa production locale. Bien que les recettes globales d'exportation aient progressé de 14% en 1985, la croissance n'a été que de 2% (contre 2,8% en 1984) alors que la population s'est accrue de 2,5%.

L'important excédent commercial (325 millions de dollars en 1984), dû principalement au freinage des importations imposé par le plan. »

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