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Yougoslavie (RSFY) (1987-1988)

Publié le 30/09/2020

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« Yougoslavie (RSFY) (1987-1988) La Yougoslavie s'est encore un peu plus enfoncée dans la crise.

Les plans d'austérité ne sont pas parvenus à endiguer l'inflation (170% en 1987) et le chômage (14% de la population active), ni à alléger le poids de la dette extérieure (environ 21 milliards de dollars).

Le pouvoir central est apparu impuissant face à la montée des "égoïsmes nationaux" et aux rivalités qui déchirent la fédération. En 1987, le pays a connu officiellement 1 570 grèves auxquelles ont participé 365 000 personnes.

La vague de débrayages qui a eu lieu durant les trois premiers mois de 1987, à la suite d'un gel rétroactif des salaires, a fait craindre une explosion.

Mais ces grèves spontanées sont restées inorganisées, et, pour la plupart, se sont soldées par de fortes hausses de salaires. Le pays semble s'habituer à cet état de confusion et montre une étonnante capacité de survie.

Malgré le peu de résultats de sa politique économique, le Premier ministre Branko Mikulic, largement impopulaire, fait preuve d'une surprenante longévité à son poste. Les querelles nationales se sont aiguisées.

Durant toute l'année 1987, le Kosovo, cette province autonome, partie de la Serbie, en proie à une agitation nationaliste, a été le théâtre de manifestations de Serbes, dénonçant la "terreur" que font régner les Albanais (environ 75% de la population au Kosovo). Mais le pouvoir, qui a pris des mesures, notamment pour freiner l'émigration des Serbes du Kosovo, semble incapable de résoudre la situation. Le problème du Kosovo a rebondi au sein de la direction serbe.

A l'automne 1987, une lutte a opposé les partisans de la fermeté et ceux favorables au dialogue au sein de la Ligue des communistes de Serbie.

Les "durs" l'ont finalement emporté. Le ministre fédéral de la Défense, l'amiral Branko Mamula, s'est également inquiété de la montée du "nationalisme" au sein de l'armée, à la suite de l'assassinat, au début de septembre 1987, de quatre soldats par un jeune conscrit albanais du Kosovo. Les disparités entre les républiques se sont creusées.

Au nord, la Slovénie, la République la plus prospère et la plus libérale de la fédération, a pris la tête de la contestation, et la presse slovène de la jeunesse est devenue l'une des bêtes noires des "conservateurs" des autres républiques.

La Serbie a connu une certaine crispation dont la presse a été la première victime.

Pour aplanir ces particularismes, qui entravent aussi la bonne marche de l'économie, une révision de la Constitution a été engagée. En août 1987, la Yougoslavie a été secouée par le plus grand scandale politico-financier de l'après-guerre: l'affaire de l'Agrokomerc.

Pour financer son développement, la firme agro-alimentaire de Bosnie avait émis des billets à ordre sans provisions pour un montant estimé à près d'un milliard de dollars. Plusieurs dirigeants bosniaques ont été éclaboussés par le scandale, et le vice-président de la fédération, Hamdija Pozderac, un musulman de Bosnie, a dû démissionner le 12 septembre 1987. Les relations entre la Yougoslavie et l'Albanie voisine, tendues à cause du. »

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