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Yi King

Publié le 17/05/2020

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« La consultation du Yi King se fait traditionnellement au moyen de cinquante tiges d'achillée.

Il existe une méthode simplifiée, dans laquelle on utilise trois pièces de monnaie.

Chaque côté pile vaut 2, chaque côté face 3.

On lance les pièces six fois de suite.

obtenant chaque fois un chiffre entre 6 et 9, qui correspond à un trait précis de l'hexagramme ; les chiffres 6 et 9 détenninent des traits stables, 7 et 8 des traits muables.

Yi King Le fondement du taoïsme L a tradition fait remonter l'origine du Yi King (Livre des Transformations) à la Préhistoire.

Un personnage légendaire, Fo Hi, serait l'auteur des trigrammes.

Ces figures concrétisent la conception taoïste du yin et du yang.

Le yin est représenté par un trait brisé (- -), le yang par un trait continu (-).

Le groupement de ces éléments par trois permet d'obte­ nir huit trigrammes, images de ce qui se passe dans le monde.

La transformation de ces huit trigrammes en soixante-quatre hexagrammes, par combinaison binaire, serait due au roi Wen et à son fils.

Selon la philosophie taoïste, l'Univers est en perpétuelle trans­ formation ; dans les hexagrammes, qui symbolisent ces mutations, un ou plusieurs traits sont susceptibles de se changer en leur contraire, et les variations qui en découlent résument toutes les situations possibles de l'existence.

Chaque hexagramme comporte un titre, un «jugement » (sentence explicative), une « image » (interprétation), ainsi que des commen­ taires ajoutés à diverses époques, notamment par Confucius.

Un guide du comportement L e Yi King est un livre de divination.

Toutefois, son but n'est pas de prédire les événements.

On le consulte comme un oracle, en posant une ques­ tion précise ; la réponse est une formule sym­ bolique qu'il faut déchiffrer pour obtenir des indications sur l'action juste.

Pour un esprit rationaliste, une telle pratique s'apparente à la magie.

Elle nécessite, en effet, une « transformation du regard » (Étienne Perrot) : il s'agit d'adopter une attitude de détachement et d'acceptation, afin d'être en harmonie avec l'Univers.

Le Yi King reflète l'unité fondamentale du monde et de l'être humain; les sages qui l'ont com­ posé savaient que tout événement qui sur­ vient dans le monde sensible est une image de ce qui se passe dans le monde supérieur.

C.

G.

Jung, qui s'est enthousiasmé pour ce livre, y voyait une illustration de sa conception de la syn­ chronicité, c'est-à-dire « une coïncidence significa­ tive ou une correspondance entre un événement psychique et un événement physique qui ne sont pas causalement reliés l'un à l'autre ».

' \ !Ql \ 11 Le plus ancien témoignage de la sagesse chinoise est un livre divinatoire qui a traversé les siècles sans perdre son actualité.

Représentation tibétaine des huit trigrammes, des douze animaux symboliques et, au centre, des neuf palais. »

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