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Yémen (1998-1999): Graves difficultés sociales et économiques

Publié le 30/09/2020

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« Yémen (1998-1999): Graves difficultés sociales et économiques Le Yémen a connu une nouvelle année difficile avec des explosions de violence et la chute de ses revenus extérieurs, aggravée par la politique d'ajustement structurel de l'économie.

Les pressions du pouvoir sur l'opposition, les syndicats (journalistes, avocats) et la presse se sont accrues alors même que les partisans d'une alternance restaient incapables de se regrouper.

Le Parti socialiste yéménite (PSY) a adopté lors de son congrès de novembre 1998 une ligne "dure" justifiée par le harcèlement policier dont il fait l'objet et les sentences de mort prononcées en 1998 contre cinq de ses dirigeants en exil.

Le PSY a néanmoins choisi de présenter un candidat à l'élection présidentielle du 28 septembre 1999.

Face à un gouvernement concentré sur des réformes sans audace (à la veille du scrutin), la Chambre des députés, dominée par le Congrès populaire général du président Ali Abdallah Saleh, a multiplié interpellations et commissions d'enquête, pour dénoncer les tares du régime.

Le Rassemblement yéménite pour la réforme, parti d'opposition islamiste, pourrait choisir de soutenir la candidature du président. Un nouveau découpage territorial (20 gouvernorats censés effacer l'ancienne division Nord/Sud) a précédé l'adoption d'une loi de décentralisation, attendue depuis l'unification du pays en 1990 et promise pour 1999.

La sécurité intérieure est restée fragile, jusqu'au drame de la prise en otages par un groupe islamiste du sud du pays, fin décembre 1998, de quatre touristes étrangers (trois Britanniques et un Australien), qui sont finalement morts lors de l'assaut donné pour les libérer.

Les procès des inculpés et d'un groupe d'étrangers (incluant des Britanniques d'origine pakistanaise) accusés de préparer des attentats ont révélé la faiblesse de l'État de droit et les collusions entre les islamistes radicaux et certaines figures du régime.

Ces événements ont affecté le tourisme et suscité de vives tensions avec Londres. Les revenus pétroliers sont passés de 1,1 milliard de dollars en 1997 à 454 millions en 1998, mais commençaient à se redresser en 1999.

Le rial a continué de glisser face au dollar alors que la pauvreté et le chômage s'étendaient.

En mars 1999, la première tranche de la zone franche d'Aden a été inaugurée dans un climat morose.

Le gouvernement s'est engagé auprès du FMI et de la BIRD (Banque internationale pour la reconstruction et le développement) à poursuivre le processus d'ajustement économique avec une restructuration de la fonction publique et des privatisations d'entreprises.

Les négociations frontalières avec l'Arabie saoudite se sont poursuivies sans hâte, mais l'arbitrage sur l'archipel des Hanish (mer Rouge), disputé avec l'Érythrée, a été rendu en faveur du Yémen en octobre 1998.

Les relations avec le Koweït sont revenues à leur niveau d'avant la guerre du Golfe (1991) avec la réouverture des ambassades.

L'armée américaine, qui souhaite disposer de facilités d'entreposage et de ravitaillement à Aden, a participé au déminage hérité du conflit civil de 1994 et à des man œuvres militaires.

En juin 1999, le Yémen a accueilli les délégations de quinze pays pour le premier Forum des démocraties émergentes, organisé par les États-Unis. Le président Saleh a effectué un nouveau voyage en Asie du Sud-Est (Inde, Japon, Singapour) en mars 1999 et a poursuivi ses efforts en faveur de la tenue d'un sommet arabe.. »

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