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Wifredo Lam

Publié le 16/05/2020

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« Wifredo Lam1902-1982 Peintre d'origine cubaine.

Son père est chinois, sa mère mulâtre, et il montre très tôt des aptitudes pour le dessin,fortifiées aux Beaux-Arts de La Havane.

En 1923, il part en Espagne, y découvre Bosch et Brueghel, travaille dansune académie libre de Madrid.

C'est alors qu'il devine des connivences possibles entre le baroque européen et l'art"primitif".

De 1932 à 1937, il combat pour la défense de la République, puis gagne Paris avec une lettre d'introductionpour Picasso, qui le présente immédiatement à Loeb et à tous ses amis.

Sa peinture pratique alors une simplificationdes formes qui doit sans doute à un cubisme lointain, mais au contact du milieu parisien où "l'art nègre" restesynonyme de modernité, elle évolue rapidement vers un retour aux mythes de l'enfance, aux divinités africainesinvoquées naguère par une marraine un peu sorcière.

Dès 1939, la rencontre de Breton et du surréalisme fortifie Lamdans sa quête d'un primitivisme pour lui garant d'authenticité ("Il a le droit, lui, aurait dit Picasso, il est nègre !").Après un séjour à Marseille avec les surréalistes, Lam passe en Martinique avec Breton, puis il retrouve La Havaneen 1942.

C'est là qu'il réalise une série de dessins et de toiles définissant son domaine : La Jungle (1942-1943)sature la surface de figures féminines aux têtes d'astres et aux jambes de lianes qui se fondent dans la végétationétouffante.

La gouache diluée sur papier marouflé livre des couleurs comme usées (Lumière de la forêt, 1942) quiprésentent les formes comme les cristallisations de l'espace lui-même.

Les apparitions anthropomorphiques sedégagent à peine du végétal, sommées de cornes, de crêtes fièrement agressives en même temps que porteuses detous les signes de la fécondité.

Dans ces travaux cubains, Lam assume tous ses héritages — l'Afrique et l'Europe,bientôt le vaudou — pour explorer le monde magique des esprits hostiles ou bénéfiques ; les mythes "primitifs"donnent forme aux hantises et aux espoirs.

Après la guerre, sa peinture s'aère progressivement, l'espace s'éclaircit,mais toujours le dessin prédomine, qui inscrit sur la toile un ou deux êtres fantastiques, cornus mais aimables,hérissés de dards ou de doigts.

Hiératiques ou saisis dans un mouvement qui en dissout les limites, chevaux ailés,oiseaux totémiques, masques dispensateurs de la foudre fixent le spectateur de leurs yeux phosphorescents.

Ils sematérialisent dans de nombreuses lithographies, mais aussi dans des sculptures et des terres cuites qui confirmentleur intrusion définitive dans notre univers.. »

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