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Vous avez certainement aussi constaté ce goût actuel pour ce qui est d'une autre époque : la pierre, le feu, etc. Trouver d'autres exemples, essayer d'expliquer cette mode et dire comment vous la jugez.

Publié le 16/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Vous avez certainement aussi constaté ce goût actuel pour ce qui est d'une autre époque : la pierre, le feu, etc. Trouver d'autres exemples, essayer d'expliquer cette mode et dire comment vous la jugez.. Ce document contient 1265 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Tout feu, tout flamme. Piquant paradoxe (un de plus !) : l'âge de l'informatique, de la cybernétique, de la robotique et toute leur clique aura été, en même temps, le retour à l'âge de la pierre taillée et à l'âge du feu. Laissons la pierre que l'on s'arrache à prix d'or pour la construction de villas ou jardins, et parlons du feu... Rien d'aussi peu fonctionnel, d'aussi salissant, d'aussi dangereux. Tout a été fait depuis un siècle pour chasser le feu de nos vies. On l'a emprisonné, humilié, éliminé au nom du confort et de la rentabilité : poêles, chaudières, convecteurs, circuits encastrés, air pulsé, chauffage solaire. Le bois a été remplacé par le charbon, le charbon par le fuel, le fuel par l'électricité ; l'électricité cède la place au Soleil. Il suffit d'appuyer sur un bouton une fois l'an. Tout se met en marche. Le froid, une des plus vieilles peurs de l'Homme, n'est plus une affaire d'homme. Nous avons d'autres chats à fouetter. Or, voici que la cheminée, la vieille cheminée d'autrefois, avec ses cendres, sa fumée et sa suie, bonne pour chauffer surtout les nuages, revient en force. Qui ne rêve d'en avoir une ? Parlez de « feu de bois », les yeux s'allument, quelque chose frémit au coeur des gens. Entre le grilloir électrique et le barbecue, on ne balance pas. Le Père Noël lui-même continue à descendre, avec ses jouets intergalactiques, « par la cheminée »... On est prêt à raconter n'importe quoi sur son compte sauf (comment pourrait-il faire autrement ?) qu'il passe par le conduit d'aération ou le tuyau en fibrociment de la chaudière à mazout... Nous avons retrouvé le feu. Que le feu soit une des plus belles choses au monde, point n'est besoin d'être pyromane pour l'affirmer. Poètes et romanciers ont chanté jusqu'au poncif les charmes de « l'âtre », des braises et des tisons. Mieux vaut se taire et le regarder vivre, laisser agir la fascination... Le feu, dit la sagesse populaire, « tient compagnie » ; et c'est vrai qu'on s'arrache plus difficilement au spectacle d'une cheminée radieuse qu'à celui d'un radiateur de chauffage central. Disons plutôt qu'on tient compagnie au feu. Pincettes ou tisonnier en main, nous devons toujours nous occuper de lui, sous peine de mort ou de catastrophe. Veiller devant la cheminée, c'est veiller sur le feu, qui n'aime pas être seul. Une vestale sommeille en chacun de nous. Et si l'envie nous démange si souvent de toucher aux bûches, c'est comme dirait l'autre, parce qu'on a toujours besoin de qui a besoin de nous... Un feu pour être son ami... C'est plus qu'il n'en faut pour résoudre le paradoxe : l'Homme ne chauffe pas seulement sa vie avec des calories ou des kilowatts. Michel Léman. Nice-Matin, novembre 1982. ...»

« 1 / 2 LA NOSTALGIE DU PASSÉ Texte.

Tout feu, tout flamme.

Piquant paradoxe (un de plus !) : l'âge de l'informatique, de la cybernétique, de la robotique et toute leur clique aura été, en même temps, le retour· à l'âge de la pierre taillée __ et à l'âge du feu.

Laissons la pierre que l'on s'arrache à prix d'or pour la construction de villas ou jardins, et parlons du feu ...

Rien d'aussi peu fonctionnel, d'aussi salissant, d'aussi dangereux.

Tout a été fait depuis un siècle pour chasser le feu de nos vies.

On l'a emprisonné, humilié, éliminé au nom du confort et de la rentabilité : poêles, chaudières, convecteurs, circuits encastrés, air pulsé, chauffage solaire.

Le bois a été rerµplacé par le charbon, le charbon par le fuel, le fuel par l'électrici.té ; l'électricité cède la place au Soleil.

Il suffit d'appuyer sur un bouton une fois l'an.

Tout se met en marche.

be froid, une des plus vieilles peurs de l'Homme, n'est plus une affaire d'homme.

Nous avons d'autres chats à fouetter.

Or, voici que la cheminée, la vieille cheminée d'autrefois, avec ses cendres, sa fumée et sa suie, bonne pour chauffer surtout les nuages, revient en force.

Qui ne rêve d'en avoir une ? Parlez de « feu de bois », les yeux s'allument, quelque chose frémit au cœur des gens.

Entre le grilloir électrique et le barbecue, on ne balance pas.

Le Père Noël lui-même continue à descendre, a'lec ses jouets intergalac­ tiques, « par la cheminée »...

On est prêt à raconter n'importe quoi sur son compte sauf (comment pourrait-il faire autrement ?) qu'il passe par le conduit d'aération ou le tuyau en fibrociment de la chaudière à mazout ... 2 / 2. »

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