Vincent VAN GOGH:LE JARDIN DE L'HOSPICE A ARLES.

« 1889 POSTIMPRESSIONNISME --------------------------------------- France PAYSAGE Vincent V AN GOGH LE JARDIN DE L' HOSPICE A ARLES Autorisé à peindre durant se s moments de lucidité , Van Gogh se lance dans deux tableau x représentant l'ho spice d'Arles.

Dans celui-ci, les couleurs et les ligne s forment un ensemble parfaitement construit.

Van Gogh est à Arles depuis un an.

En proie à des hallucinations et à des délires de pers é­ cution , il ne parvient plus à tra vailler.

C'est d 'autant plus dur que la peinture est le seul but de sa vie.

LE CONTEXTE Au cours d' une nou velle crise, durant laquelle il a tenté d'a valer de la térébenthine , Van Gogh, qui se trou vait pourtant en compagnie du peintre Signac , venu lui rendre visite, est contraint d' abandonner encore une fois la maison jaune.

Cet abandon sera définitif , car les voisins sont dev enus hostiles à l'artiste.

Ils ont même fait circuler une pétition demandant l ' internement de Van Gogh.

Le 23 mars , Signac l' emmène précipitamment à l' Hôtel­ Dieu d'Arles , où le docteur Rey lui permettra d ' apporter son matériel.

C'est là que Van Gogh peindra cette toile , où il reproduit fidèlement la cour de l' hospice .

LE LIEU Le 30 avril 1889 , Van Gogh décrit à son frère Théo le tableau qu'il est en train de peindre: «C'est une galerie à arcades comme dans les bâtiments arabes, blanchie à la chaux .

Devant ces galeries, un jardin antique avec un étang au milieu et huit parterres de fleurs, des myosotis , des roses de Noël , des anémones, des renoncules , de la giroflée, des marguerites , etc.

Et sous la galerie des orangers et des lauriers -roses .

» Auparavant, dans une lettre à sa sœur LA COTE II existe très peu d'huiles sur toile en circulation, et, lors des très rares ventes, elles atteignent des sommes considérables.

C'est le cas même pour les aquarelles; l'une d'entre elles s'est vendue 27 millions de francs français (5 millions de dollars) en France en 1990, tandis qu'un simple dessin trouvait acquéreur pour 38 millions de francs français (7 millions de dollars) la même année à New York ! Vincent VAN GOGH 1853-1890 • Le Jardin de l'hospice à Arles • Huile sur toile 73cmx92cm • Non signé • Peint en 1889 • Localisation: Winterthur, collection Oskar Reinhart Wilhelmine , il év oquait la cour intérieure: «Tro is troncs d'arbres noirs et tristes ( ...

) la traversent comme des serpents et sur le premier plan les grands buissons tristes de buis sombres .

Les gens d'ici n'y voient pas grand-chose probablement , mais cependant cela a tant été toujours mon désir de peindre pour ceux qui ne connaissent pas le côté artistique d'un tableau .» LA COMPOSITION Le regard de l'artiste s'est concentré sur la cour , dont il souligne l'aspect clos.

L'espace est fermé par l'arbre , à gauche du tableau, et le cloître , à droite.

La composition est forte­ ment rythmée par les diagonales des parterres et les verticales des arbres et des poteaux qui soutiennent les arcades du cloître , où ne sont visibles que quelques rares silhouettes.

Dans les derniers mois de la vie de Van Gogh , les cris es se multiplient .

Pendant les rém ission s, le gén ie du peintre reprend le dessus et il peint les lieux mêmes de sa souffrance .

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