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Vincent Auriol

Publié le 16/05/2020

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« Avocat, il adhère très jeune au parti socialiste.

Député de Haute-Garonne (1914-1940), il participe auxnégociations menées à Londres par Herriot pour l'application du plan Dawes, puis à la mission Caillaux quitente de réglementer la dette franco-américaine.

Ministre des Finances du Front populaire en 1936, sonimpuissance à empêcher les sorties de capitaux l'oblige à dévaluer en septembre.

En juillet 1940, il estdes “ 80 ” qui refusent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Arrêté, il s'évade et rejoint Londres.

A laLibération, il retrouve son siège de député.

En 1947, au premier tour de scrutin, il est élu, par le Congrès,président de la République.

Retiré de la vie politique après l'élection de Coty en 1953, il revient en 1958défendre devant le groupe parlementaire socialiste la candidature de Gaulle à la présidence du Conseil,mais refuse la vice-présidence que celui-ci lui offre. Vincent Auriol (1884- 1966) Député socialiste, Vincent Auriol fut ministre des Finances sous le Front populaire.

Après la guerre, il fut ministred'Etat dans le gouvernement de Gaulle et participa à l'élaboration de la Constitution.

Élu président de la Républiqueen 1947, il fut très populaire et joua un rôle personnel important. Le ministre. Fils de boulanger, Vincent Auriol entra en politique en mettant ses talents d'avocat au service des grévistes.

En mai1914, il fut élu député socialiste de Muret.

Réélu en 1918, il participa en 1920 au congrès de Tours, où eut lieu lascission qui donna naissance au Parti communiste.

Auriol suivit son ami Léon Blum et resta fidèle à la SFIO, dont ildevint l'expert financier.

A l'époque du Cartel des gauches, il présida la commission des Finances.

En juin 1936, il futappelé comme ministre des Finances dans le premier gouvernement Blum.

Contraint à une dévaluation, il fit adopter,le 1er octobre, la loi monétaire instituant le "franc flottant" (ou "franc Auriol").

Ministre de la Justice dans les deuxgouvernements Chautemps (juin 1937-mars 1938), il fut ministre d'État dans le second cabinet Blum (mars-avril1938).

Le 10 juillet 1940, il fit partie des 80 parlementaires qui refusèrent les pleins pouvoirs à Pétain.

Arrêté,interné, il fut ensuite mis en résidence surveillée à Muret, puis gagna clandestinement Londres, en 1943, et Alger. Le président. Ministre d'État du gouvernement provisoire de septembre 1945 à janvier 1946, il fut aussi député aux deuxAssemblées constituantes.

Grâce à l'entente entre socialistes et communistes, il fut élu le 16 janvier 1947 présidentde la IVe République naissante.

Il se rendit vite populaire par la simplicité de ses manières, son mépris du protocole,sa bonhommie méridionale et sa probité.

Il avait peu de pouvoirs, mais il joua un rôle personnel important, dirigeantles Conseils des ministres, menant les débats.

Il apparut comme le seul élément stable au long de douze crisesministérielles.

Il ne demanda par le renouvellement de son mandat et fut remplacé, le 15 janvier 1954, par RenéCoty.

Retiré de la vie politique, il refusa de siéger au Conseil constitutionnel (fondé en 1958) pour protester contrel'évolution de la République vers un régime de pouvoir personnel. Repères chronologiques.1920 : Deschanel, président de la République (janvier) et, à sa mort, Millerand - 1924 : élection du Cartel desgauches ; Millerand démissionne ; élection de Doumergue - 1931 : Briand, président - 1932-1940 : Lebrun, président- 1947 : Auriol, président ; Herriot, président de l'Assemblée nationale ; gouvernements successifs : Ramadier,Schuman, Marie (1948), Schuman, Queuille, Bidault (1949), Queuille (1950), Pleven, Queuille (1951), Pleven, Faure(1952), Pinay. Expert financier de la SFIO, Vincent Auriol est le ministre des Finances du gouvernement Blum lors du Frontpopulaire.

C'est à ce titre qu'il crée le 10 octobre 1936 le “ franc flottant ”, rebaptisé aussitôt “ franc Auriol ”.

Parcequ'il se refuse à renoncer à son idéal socialiste, il n'admet pas de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en1940.

Cette intransigeance lui vaut d'être arrêté et incarcéré.

Il réussit à gagner Londres en 1943, et à y rejoindreles Forces françaises libres du général de Gaulle.

A la Libération, il préside les deux assemblées constituantes.

Le 16janvier 1947, grâce à l'apport de voix communistes et socialistes, il devient le premier président de la IVeRépublique.

Scrupuleux, il fait en sorte de n'avoir recours qu'aux seuls pouvoirs restreints que la Constitution luiconcède, en dépit de l'agitation de la vie parlementaire qui ne cesse de renverser les gouvernements.

Après avoirtransmis ses pouvoirs, le 15 janvier 1954, à son successeur René Coty, il se retire définitivement de la vie politiquepour rédiger ses Mémoires, intitulés Journal du septennat 1947-1954.. »

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