Databac

Vietnam (1997-1998): Relativement épargné par la crise asiatique

Publié le 30/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Vietnam (1997-1998): Relativement épargné par la crise asiatique. Ce document contient 599 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Vietnam (1997-1998): Relativement épargné par la crise asiatique Le Vietnam a été épargné par la tourmente financière qui a frappé la Corée du Sud, le Japon, la Thaïlande, l'Indonésie et la Malaisie.

En revanche, le typhon Linda a très sévèrement frappé une partie du delta du Mékong, principale région productrice et exportatrice de riz, faisant 600 morts, 11 000 blessés et entraînant 2 051 disparitions.

Par ailleurs, des révoltes ont éclaté en novembre 1997 dans deux provinces géographiquement et socialement éloignées l'une de l'autre.

La province septentrionale de Thai binh, d'une densité démographique supérieure à 1 500 habitants au km2, est très productive mais sa population reste pauvre : le revenu annuel moyen par habitant n'y atteint pas 150 dollars. Dans plusieurs districts, les manifestants ont destitué des cadres après les avoir passés à tabac et incendié deux de leurs maisons ; ils ont cerné des policiers qui étaient intervenus, les ont battus et emprisonnés.

Dans la province méridionale du Dong nai, dans un district où les catholiques sont majoritaires, des manifestations analogues contre des cadres accusés de corruption ont provoqué des heurts avec la police.

La fiscalité locale aurait été alourdie notamment pour financer des travaux d'intérêt public (routes, canaux, écoles, dispensaires).

Dans le Dong nai, la construction d'un marché avait nécessité des expropriations et mis " le feu aux poudres ".

Il a été reproché aux cadres de procéder aux expropriations de façon partisane et injuste, de toucher des pots-de-vin dans les adjudications et de détourner une partie des contributions qu'ils lèvent.

Au-delà de Thai binh et du Dong nai, des protestations antifiscales, la dénonciation de cadres jugés " pourris " ont lieu en maints endroits.

S'est-il agi d'une offensive politique contre le Parti communiste ou de dysfonctionnements inhérents à la modernisation du pays ? Si le gouvernement a proclamé qu'il donnait une priorité à la lutte contre la corruption, il n'avait infligé jusqu'ici de lourdes condamnations que dans des procès pour cas de corruption majeure.

Les vigoureuses contestations de l'automne ont fourni des arguments à certains critiques du régime. L'intervention la plus marquante a été celle du général Tran Do, issu de la vieille garde communiste mais réformateur convaincu.

Dans une lettre aux nouveaux dirigeants de l'État et du Parti (décembre 1997), Tran Do soulignait que les révoltés étaient des paysans parmi lesquels le Parti a recruté ses forces vives et sur lesquels il déclare s'appuyer.

Il appelait à des réformes politiques sérieuses pour consolider les progrès économiques.

Selon lui, en effet, plus de démocratie permettrait de contrôler les cadres en donnant de la transparence aux décisions, jusqu'alors prises dans la confidentialité de cercles restreints, fait aggravé par les restrictions de la liberté d'expression.

D'autres personnalités telles que le mathématicien Phan Dinh Zieu et Hoang Nuu Nhân (membre du Comité central du Parti et ancien maire de Haïphong) se sont adressées au gouvernement dans le même sens. Une nouvelle direction politique Les élections législatives du 27 juillet 1997 sont restées contrôlées par le parti unique.

Une nouvelle direction politique a été mise en place, plus jeune que la précédente, et " plus experte que rouge ".

Le chef de l'État, Tran Duc Luong, a reçu une formation de géologue, le Premier ministre, Pham Van Khai, est. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles