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Russie (1997-1998): Crise financière et crise politique

Publié le 23/09/2020

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« Russie (1997-1998): Crise financière et crise politique Avant que n'éclate la très grave crise financière de l'été 1998 - à laquelle s'est ajoutée une crise politique -, l'année 1997-1998 avait été marquée par les incertitudes liées à la santé du président Boris Eltsine, la perspective de l'élection présidentielle de l'an 2000, la lutte entre différents groupes politico-financiers et les vaines tentatives de construction d'une identité nationale. La vie politique était restée rythmée par l'opposition entre les pouvoirs exécutif et législatif autour de questions essentielles comme le budget, le code fiscal, le code foncier, l'abolition de la peine de mort et certains aspects de politique extérieure.

Une Constitution très favorable au pouvoir exécutif et les craintes d'une dissolution de la Douma (Parlement) avaient néanmoins jusqu'alors joué en faveur du président, même si des terrains d'entente avaient été trouvés avec le Parlement - dont le " speaker " Guennadi Seleznev, un représentant de la fraction communiste, n'avait cessé de gagner en importance dans le jeu politique.

Le 22 octobre 1997, la Douma avait retiré une motion de censure contre le gouvernement, alors que B.

Eltsine promettait de créer des instances de négociation avec les fractions parlementaires. Moscou et les " régions " Le régime, " désidéologisé " et composite, laisse une large place à des alliances mouvantes et des pratiques informelles de réseaux.

Au gré des circonstances, B.

Eltsine, sans projet politique clairement défini, a intégré à son équipe des membres de l'opposition choisis pour leur personnalité : la promotion au poste de ministre des Finances de Mikhail Zadornov, membre du parti réformiste labloko, en novembre 1997, a procédé de cette logique.

Les régions ont continué d'affirmer leur autonomie, et les plus riches de jouer, à travers leurs élites, un rôle important dans l'élaboration de la politique fédérale.

Le général Alexandre Lebed a été élu à la fonction de gouverneur de Krasnoïarsk, le 17 mai 1998, contre l'ancien gouverneur soutenu par louri Loujkov, le maire de Moscou.

Cette victoire de celui qui avait contribué à la réélection de B. Eltsine à la Présidence en 1996 et qui, nommé secrétaire du Conseil de sécurité en août 1996, avait joué un rôle clé dans la résolution du conflit russo-tchétchène est apparue comme un tremplin possible vers une candidature à l'élection présidentielle de l'an 2000.

De son côté, et pour la dernière fois en mai 1998, le pouvoir fédéral a promulgué un oukase présidentiel pour tenter de stabiliser les flux de ses subventions, tout en forçant les " régions " (sujets de la Fédération) à la rigueur financière.

Dans le cas particulier de la Tchétchénie, malgré la normalisation de façade entre le pouvoir local élu et Moscou (intervenue après deux années de guerre), l'intérêt économique stratégique du Nord-Caucase a continué de nourrir une forte instabilité, marquée en particulier par la recrudescence des prises d'otages et qui pourrait gagner toute la région, comme l'ont montré diverses opérations au Daghestan.

Et il n'était pas certain que la création par le Conseil de sécurité, le 25 mai 1998, d'un organe gouvernemental chargé du dossier ait été plus qu'une annonce de bonnes intentions.. »

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