Vietnam (1988-1989)
Publié le 30/09/2020
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Vietnam (1988-1989)
L'évolution de la situation au Vietnam est liée, dans une grande mesure, au
règlement du problème du Cambodge.
En effet, le retrait des troupes
vietnamiennes qui se trouvent au Cambodge depuis la fin de 1978 est la condition
mise par les puissances "occidentales" y compris le Japon, pour qu'elles
accordent leur aide au Vietnam.
C'est aussi une des conditions mise par la Chine
à la "normalisation" de ses relations avec le gouvernement vietnamien.
Or la
pression chinoise sur les frontières du Vietnam et le harcèlement des guérillas
khmères rouges basées aux frontières de la Thaïlande contraignent le Vietnam à
d'importantes dépenses militaires dont le poids est d'autant plus lourd que
l'économie du pays est en plein marasme, alors que la population continue
d'augmenter rapidement.
L'aide occidentale, et notamment japonaise, est pour le
Vietnam indispensable, car l'aide soviétique tend à diminuer.
Il semble que
Mikhaïl Gorbatchev, pour satisfaire Pékin, ait fortement conseillé aux
dirigeants vietnamiens d'évacuer le Cambodge au plus vite.
Aussi le gouvernement de Hanoi a-t-il officiellement annoncé, le 5 avril 1989,
et de "façon unilatérale", le retrait total de ses troupes pour le 30 septembre
1989.
(Il a demandé à l'Inde, à la Pologne et au Canada de former un organisme
de contrôle de ce retrait.) De son côté, le gouvernement de Phnom Penh semble
prêt à accepter une sorte de cohabitation avec le mouvement de Norodom Sihanouk
pour organiser des élections libres sous le contrôle de l'ONU, tout en
s'efforçant de contrecarrer les agissements des Khmers rouges.
Les
bouleversements de la politique chinoise consécutifs aux événements de mai-juin
1989 risquent cependant de se traduire par un raidissement du gouvernement de
Pékin, ce qui rendrait encore plus difficile le règlement du problème
cambodgien.
L'annonce du retrait vietnamien du Cambodge a dégelé les relations entre Hanoi
et les États occidentaux et ceux-ci, notamment la France et le Japon, envisagent
d'apporter une aide importante au Vietnam.
La situation économique est très
préoccupante, en dépit des efforts du gouvernement vietnamien pour attirer les
capitaux étrangers.
L'inflation avait pris des proportions catastrophiques mais
l'importante dévaluation du dong décidée en mars 1989 semble avoir contribué à
la ralentir.
La pénurie est grave dans les villes, surtout celles du Nord, la
situation étant moins mauvaise à Ho Chi Minh Ville (ex-Saigon) où les
entreprises privées, chinoises notamment, ont repris de l'activité.
Signe de la
gravité de la situation économique, l'exode des "boat people" s'est amplifié: en
1988, outre 21 000 émigrés légaux qui ont obtenu des visas pour des pays
occidentaux, 48 000 réfugiés clandestins (sans compter ceux qui ont péri en
mer), soit une augmentation de 47% par rapport au chiffre de 1987, sont arrivés
dans les camps d'hébergement du Sud-Est asiatique, notamment à Hong-Kong.
Cet
afflux est tel que les autorités de Hong-Kong cherchent à obtenir l'accord du
gouvernement vietnamien et des États occidentaux pour que ces émigrants se
voient retirer le statut de réfugié politique et qu'ils soient refoulés au
Vietnam..
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