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Vietnam (1987-1988)

Publié le 30/09/2020

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« Vietnam (1987-1988) A nouveau le Vietnam a connu une période d'incertitude politique de trois mois après le décès à soixante-seize ans, le 11 mars 1988, du Premier ministre Pham Hung.

Plutôt dogmatique en matière d'économie, il s'était relativement bien entendu avec le secrétaire général du Parti communiste vietnamien (PCV), Nguyen Van Linh, qui appartient à la tendance modérée.

Vo Van Kiet (soixante-cinq ans), réformateur, premier vice-Premier ministre, avait été immédiatement nommé chef du gouvernement par intérim, en attendant la confirmation de l'Assemblée nationale. Mais, très vite, un second candidat se préparait discrètement: Do Muoi (soixante et onze ans), dogmatique avéré et "numéro trois" du Bureau politique, précédant d'un rang Vo Van Kiet.

Connu pour son opposition à la plupart des réformes de libéralisation économique, il disposait d'un soutien, minoritaire mais efficace, au sein du Bureau politique.

Il avait surtout l'appui de Le Duc Tho.

Ce dernier, lors du VIe congrès du PCV, en décembre 1986, avait quitté le Bureau politique ainsi que les octogénaires Truong Chinh et Pham Van Dong.

Mais ils y étaient revenus comme conseillers, avec d'importantes prérogatives, dès janvier 1987. Début mai 1988, tous les ministres interrogés, partisans de Vo Van Kiet redoutaient la désignation de Do Muoi.

Ils avaient raison de s'inquiéter: le 22 juin 1988, le "candidat du Comité Central" était élu Premier ministre par l'Assemblée nationale. Les relations sino-vietnamiennes ne se sont en rien améliorées en 1988, bien que les liens diplomatiques aient été maintenus.

L'armée chinoise, qui dispose de 300 000 hommes le long de la frontière - le Vietnam conservant de son côté des effectifs équivalents mais mieux équipés -, a poursuivi ses tirs d'artillerie dans le secteur de Vi Xuyen, à 275 kilomètres au nord-ouest d'Hanoi.

Par ailleurs, un incident naval de plusieurs jours, en février 1988, a opposé les deux pays.

La Chine revendique les îles Truong Xa (Spratley) au large de Danang. Pékin maintient son soutien total, politique et financier, aux guérilleros, surtout aux Khmers rouges, en lutte contre le régime provietnamien de Phnom Penh.

Hanoi, favorable à une solution politique au Cambodge, ne transigera jamais sur un point: lorsque ses troupes se retireront, les combattants khmers rouges devront remettre leurs armes à un organisme international. La situation économique reste mauvaise.

Pour la première fois le Vietnam a produit du pétrole en 1987: 700 000 tonnes exportées au Japon.

Un code des investissements libéral a été rendu public en mars 1988.

Mais la récolte de riz 1987-1988 a été déficitaire d'au moins 800 000 tonnes.

L'incertitude politique et l'incompétence ou la mauvaise volonté de certains responsables ont gêné l'application de réformes judicieuses amorcées en 1987.

L'inflation - 400% en 1987 - s'est aggravée en 1988. L'aide économique soviétique - en bonne partie fournie en échange de marchandises - ne suffit pas.

Celle des gouvernements occidentaux, sauf ceux de Scandinavie, est toujours bloquée en raison de l'occupation du Cambodge par le Vietnam.

L'assistance des organisations privées et des organismes dépendant de l'ONU en 1988 a été de l'ordre de 60 millions de dollars.

Les entreprises japonaises sont très présentes: 275 millions d'échanges commerciaux en 1987.

Les hommes d'affaires de la CEE prospectent le marché.

La population vit mieux dans. »

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