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Viêt Nam.

Publié le 18/05/2020

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« Viêt Nam. 1 PRÉSENTATION Viêt Nam , en vietnamien Viêt Nam , pays d’Asie du Sud-Est.

Sa capitale est Hanoï, tandis que sa principale métropole économique est Hô Chí Minh-Ville. Le Viêt Nam est bordé au nord par la Chine, au sud et à l’est par la mer de Chine méridionale, à l’ouest par le Cambodge et le Laos.

Son territoire actuel couvre unesuperficie de 310 070 km² et englobe les trois provinces issues du découpage colonial : Bac Ky (Tonkin), Trung Ky (Annam) et Nam Ky (Cochinchine).

Le 17 e parallèle a servi de frontière artificielle entre le nord et le sud du pays entre 1954 et 1976. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie À l’est de la péninsule indochinoise, le Viêt Nam occupe une longue bande de terre en forme de S qui s’étire sur 1 700 km du nord au sud.

Sa largeur n’excède pas 300 km(50 km dans la région centrale).

Le relief du pays est contrasté, alternant les montagnes et les hauts plateaux qui couvrent près des deux tiers du territoire, et les plainesoù vivent 80 p.

100 de la population. Au nord, les monts du Tonkin s’étendent en éventail de la frontière chinoise (province du Guangdong) à celle du Laos.

Ils sont formés de massifs cristallins aux formesarrondies et de plateaux calcaires, entrecoupés de vallées profondes (orientées nord-ouest / sud-est), où les cours d’eau sont soumis à des crues soudaines. Dans la plaine du Tonkin, qui donne son nom à la région, le débit du Sông Hông (fleuve Rouge) peut passer de 700 à 30 000 m 3/s, après les pluies de mousson, et son niveau peut s’élever jusqu’à plus de 10 m en 24 heures.

Le cours inférieur du fleuve et ses défluents ont été endigués.

Son delta (14 000 km 2) progresse de 100 m par an, immédiatement mis en culture.

Le Sông Hông est primordial pour les agriculteurs vietnamiens puisqu’il a permis l’instauration de la riziculture, mais ses crues peuvent serévéler très dangereuses. Entre les vallées du Sông Hông et du Sông Da (rivière Noire), des rochers abrupts forment un rempart où culmine le Fan Si Pan (3 143 m), le plus haut sommet du pays.

Aunord-est du Sông Hông, à partir de Cao-Bang et Lang Son, une dépression parsemée de reliefs karstiques et de pitons rocheux donne son aspect caractéristique à la baied’Along qui s’ouvre sur le golfe du Tonkin.

La région côtière est constituée de plaines alluviales, de lagunes et de deltas débouchant sur la mer de Chine. La cordillère Annamitique est l’épine dorsale du pays.

Constituée de chaînons dissymétriques, elle s’étire du nord-ouest au sud-est, des confins du Laos au Quang Nam, surle 16 e parallèle.

Inclinée en pente douce vers les plateaux intérieurs, elle domine les plaines littorales qui bordent la mer de Chine méridionale, à l’est.

Des cols peu élevés, Mu Gia et Ai Lo (350 m), permettent une communication assez aisée entre les deux versants. Une série de hauts plateaux (50 000 km 2) commence au sud du Quang Nam et se termine par un rebord escarpé en lisière de la Cochinchine.

Leur structure est complexe, cristalline dans le massif du Ngoc An, qui culmine à 2 598 m, et basaltique dans le Kontum, le Pleiku, le Dac Lac et le Dalat. La Cochinchine est occupée essentiellement par une plaine basse et alluvionnaire formée par le delta du Mékong (Nam Bô, 67 000 km 2).

Deuxième grand fleuve du Viêt Nam, le Mékong est aussi le cinquième fleuve d’Asie.

Son tracé irrégulier traverse le Cambodge, le sud du Viêt Nam et se déverse dans la mer de Chine méridionale enformant plusieurs bras qui alimentent la plaine des Joncs. En règle générale, les sols limoneux des plaines sont très fertiles tandis que les montagnes sont souvent couvertes de latosols (latérite).

Peu propices à l’agriculture quandils sont formés sur des roches mères acides, ces sols rouges comptent parmi les meilleurs du Viêt Nam et sont utilisés pour les plantations d’hévéas lorsqu’ils sont forméssur des roches mères basaltiques. 2.2 Climat Le climat du Viêt Nam varie selon les régions, en fonction de l’altitude et de la latitude.

Il est tropical au nord et subtropical au sud. Comme les autres pays de l’Asie du Sud-Est, le pays est soumis au régime des moussons, caractérisé par des étés chauds et pluvieux.

Le phénomène de mousson secombine à l’action des cyclones tropicaux qui jouent un rôle essentiel dans la distribution des pluies.

En effet, les typhons, responsables des maximums pluviométriques,abordent le littoral oriental à des époques différentes de l’année : en juin-juillet pour le nord du pays ; en août pour le Viêt Nam central ; puis en septembre-octobre pour lesud. La moyenne des précipitations dépasse 1 500 mm par an.

Sur les plateaux protégés de l’influence de la mousson et des cyclones par le rebord de la cordillère Annamitique,les précipitations atteignent 3 000 mm par an et peuvent dépasser les 4 000 mm dans certaines régions. À Hanoï, une longue saison sèche précède la saison humide, qui s’étale de juin à septembre (1 746 mm).

Les hivers sont très frais, la moyenne minimale des températuresatteignant à peine 16 °C, en janvier, phénomène exceptionnel à cette latitude.

Des pluies fines et humides, quasi journalières, sont également enregistrées de février àavril.

Les contrastes thermiques diminuent dès que l’on franchit la porte d’Annam, au centre du pays.

Dans les zones méridionales où l’influence équatoriale se fait sentir, lasaison sèche est plus chaude, avec des moyennes mensuelles oscillant entre 25 et 28 °C. 2.3 Végétation et faune Au Viêt Nam, la végétation se caractérise par une forêt tropicale dense à feuilles vertes persistantes, déciduales (caduques) dans les régions de plateaux.

Toutefois, l’actionde l’Homme, la déforestation à usage domestique et agricole (bois de chauffage, agriculture sur brûlis) ainsi que l’usage massif de défoliants par l’armée américaine pendantla guerre ont modifié le couvert végétal, transformant dans certaines zones la forêt tropicale en savane. L’essence principale est le teck, surnommé « bois de fer ».

Il est réputé imputrescible et est employé pour la construction.

Il existe également une grande variété de pins etdes arbres à larges feuilles (vignes et bambous). La faune vietnamienne, très riche, est similaire à celle des autres pays du Sud-Est asiatique.

Les grands mammifères comme l’éléphant et le tigre d’Indochine sont encoreprésents. 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Démographie Les Vietnamiens, originaires des montagnes de Chine méridionale, se sont imposés aux populations mélanésiennes et indonésiennes au cours du I er millénaire av.

J.-C.

et représentent aujourd’hui 88 p.

100 de la population.

Mais il existe une cinquantaine de petits peuples, répartis sur tout le territoire.

Parmi les minorités du nord, certainessont sédentaires (Thaïs, Muongs), d’autres semi-nomades (Tibéto-Birmans, Miao-Yao).

Elles diffèrent par la langue et souvent par la répartition de leur habitat.

Ainsi, au. »

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