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Vie et poésie de Guillaume APOLLINAIRE

Publié le 09/12/2021

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Guillaume Apollinaire a participé à tous les mouvements d'avant-garde de sa génération; ses deux principaux recueils poétiques témoignent de son audace, mais aussi de sa ferveur lyrique. L'ÉCOLIER. Guillaume Apollinaire (Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzki), né à Rome le 26 août 188o, est le fils d'une Polonaise exilée et d'un officier italien. Il fait de bonnes études au collège Saint-Charles de Monaco. Il se lie d'amitié avec l'un de ses condisciples, René Dupuy, qui demeurera son compagnon et qui deviendra, lui aussi, un poète sous le nom de René Dalize. Il témoigne, par crises, d'une vive ferveur religieuse, mais révèle aussi l'indépendance de son caractère en rédigeant, avec quelques camarades, un journal anarchisant, Le Vengeur.

« Guillaume Apollinaire a participé à tous les mouvements d'avant-garde de sa génération; ses deux principaux recueilspoétiques témoignent de son audace, mais aussi de sa ferveur lyrique. L'ÉCOLIER. Guillaume Apollinaire (Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzki), né à Rome le 26 août 188o, est le fils d'une Polonaiseexilée et d'un officier italien.

Il fait de bonnes études au collège Saint-Charles de Monaco.

Il se lie d'amitié avec l'unde ses condisciples, René Dupuy, qui demeurera son compagnon et qui deviendra, lui aussi, un poète sous le nom deRené Dalize.

Il témoigne, par crises, d'une vive ferveur religieuse, mais révèle aussi l'indépendance de son caractèreen rédigeant, avec quelques camarades, un journal anarchisant, Le Vengeur. L'IDYLLE RHÉNANE. En 1901, Guillaume Apollinaire, qui vit à Paris depuis deux ans, devient le précepteur de Mlle Gabrielle de Milhau, dontla grand-mère maternelle possédait des propriétés en Rhénanie.

Avec la famille de son élève, il séjourne à Neu-Glück, dans le Westerwald, et aussi à Munich; il voyage à travers l'Allemagne, l'Autriche et la Bohème.

Quelques-unsde ses premiers vers évoquent le pays rhénan, avec ses « sapins en bonnets pointus » et ses nostalgiqueslégendes.

Il devient amoureux d'une jeune Anglaise, Annie Playden, qui est attachée, elle aussi, au service desMilhau, comme gouvernante.

Mais lorsqu'il se rend à Londres pour la demander en mariage, il est fort mal accueillipar les parents de la jeune fille et se voit opposer un refus; bientôt, Annie part pour l'Amérique.

La déception decette aventure retentit profondément sur sa sensibilité et lui inspire, en 1903, la célèbre Chanson du mal-aimé : Mon beau navire ô ma mémoireAvons-nous assez naviguéDans une onde mauvaise à boireAvons-nous assez divaguéDe la belle aube au triste soirAdieu faux amour confonduAvec la femme qui s'éloigneAvec celle que j'ai perdueL'année dernière en AllemagneEt que je ne reverrai plus LE BOHÈMERevenu à Paris, Guillaume Apollinaire prend part aux réunions d'un petit groupe de poètes (parmi eux André Salmon,Alfred Jarry) qui tiennent leurs assises au caveau du Soleil d'or, quai Saint-Michel; il fréquente aussi la Closerie desLilas, où règnent Paul Fort et Moréas; il devient le rédacteur en chef d'une revue, Le Festin d'Ésope, qui disparaît aubout de quelques mois.

Il se lie avec de jeunes peintres, Vlaminck, Derain, puis Picasso, qui lui fait connaître lepoète Max Jacob.

Sa gaieté, son rayonnement, sa chaleur humaine lui valent une sympathie unanime.

Il participe àtous les mouvements d'avant-garde, voit naître le fauvisme, impose au public l'art naïf du douanier Rousseau,élabore avec Picasso l'esthétique cubiste et s'enthousiasme pour la sculpture africaine.

En 1908 est imprimé sonpremier volume, illustré par Derain, L'Enchanteur pourrissant, où dialoguent en une étrange prose potique Merlin et lafée Viviane; l'année suivante, il réunit, sous le titre L'Hérésiarque et Cie, des contes d'une verve puissante; en1911, les poèmes précieux d'un Bestiaire révèlent la hardiesse de son symbolisme et la délicatesse de son goût.Toutefois, c'est un autre recueil plus ample et plus varié qui, en 1913, consacre son talent de poète; le titre,Alcools, exprime son éternelle soif d'une vie ardente. LE SOLDATA Nice, pendant l'automne de 1914, Guillaume Apollinaire rencontre « Lou », une jeune femme dont la coquetterie lefera beaucoup souffrir.

Il s'engage et rejoint un dépôt d'artillerie à Nîmes.

Il est envoyé au front, sur sa demande, enavril 1915.

Bientôt versé dans l'infanterie et nommé sous-lieutenant, il est blessé dans une tranchée, le 17 mars1916, d'un éclat d'obus à la tête.

Trépané, réformé, il rentre à Paris.

Il compose, sur le thème de la repopulation, un« drame surréaliste », Les Mamelles de Tirésias; il conte avec un sombre humour, dans Le Poète assassiné, lasymbolique histoire d'un génie incompris, Croniamantal, qui, victime d'une maîtresse ingrate et d'un siècle absurde,meurt lapidé par la populace; il cherche à fixer dans une conférence-manifeste, L'Esprit nouveau, la charte de l'artmoderne.

En 1918 paraît un nouveau recueil de poèmes, Calligrammes, qui contient de nombreuses pièces nées de laguerre ou de sa passion pour Lou; quelques-unes de ces pièces sont en même temps des dessins, des «calligrammes », et suggèrent par une disposition typographique originale l'objet où le thème qui les inspire : ainsi lepoème intitulé Il pleut s'étale du haut en bas de la page en traînées obliques et sensiblement parallèles comme destraînées de pluie.

Mais la maladie interrompt ces audacieuses recherches esthétiques : Apollinaire, mal remis de sablessure, ne résiste pas à l'épidémie de grippe espagnole et meurt l'avant-veille de l'armistice.

Un certain nombre depoèmes à Lou demeurés pour la plupart inédits ont été rassemblés en un dernier recueil, Ombre de mon amour(1947); d'autres poèmes sont réunis dans Le Guetteur mélancolique (1952). LE GÉNIE D'APOLLINAIRELes oeuvres les plus émouvantes de Guillaume Apollinaire sont celles où s'épanche, sous une forme incantatoire, unesensibilité douloureuse.

Mais ce romantique fut aussi un pionnier de l'art moderne.

Par l'audace de ses tentatives etde ses suggestions, il a contribué à orienter la poésie française vers des voies inexplorées, marquant sa « volontéd'être un poète nouveau, autant dans la forme que dans le fond ».. »

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