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Vie et oeuvre de Pieter Bruegel

Publié le 16/05/2020

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« Vie et oeuvre de Pieter Bruegel Des origines incertaines Les débuts de la vie de Pieter Bruegel n'ont pas pu être déterminés avec certitude.

Selon diverses sources, il naît àBreda dans la province du Brabant septentrional, entre 1525 et 1530.

La ville, résidence du comte Henri III deNassau et lieu de garnison de son armée, sera ravagée par un incendie en 1534.Les Pays-Bas sont alors la région la plus florissante d'Europe.

Bien que Bruegel se plaise à représenter des scènes dela vie rurale, rien ne permet d'affirmer qu'il soit d'origine paysanne.

Le jeune homme passe ses années de formation àAnvers.

La ville baigne dans l'abondance.

Sa Bourse en fait un centre économique de première importance.

Elle sertde plaque tournante au commerce transatlantique, en plein essor.

Epices orientales, vins de France, draps anglais,blé des pays du Nord transitent par son port.

Le commerce de l'art y est également prospère.Bruegel est apprenti dans l'atelier du grand artiste et érudit Pieter Coecke Van Aelst.

Ce peintre, influencé par l'artitalien, est l'un des meilleurs représentants de la Renaissance flamande.

En 1550, Bruegel travaille aux côtés dePieter Baltens.

Il réalise avec lui les panneaux extérieurs d'un triptyque commandé par la guilde des gantiers deMalines pour la chapelle de l'église Saint-Rombaut.

L'artiste voyageur En 1551, Bruegel cesse de travailler pour d'autres artistes.

Il est reçu franc maître à la guilde des peintres de Saint-Luc à Anvers.L'année suivante, il fait un voyage en Italie, comme beaucoup d'artistes de son temps.

Mais il ne se dirige pas vers les endroitshabituellement fréquentés.

C'est le Sud qui l'attire.

Il traverse la France par Lyon et se rend à Naples, Reggio de Calabre,Messine, Palerme.

En 1553, il travaille à Rome avec le célèbre miniaturiste Giulio Clovio, se lie d'amitié avec des artistes italienset découvre les œuvres des maîtres de la Renaissance italienne.

Au retour, il circule dans les régions de l'Italie du Nord.

ABologne, il fréquente le géographe Scipio Fabius.

La traversée des Alpes est une révélation pour le jeune artiste, habitué à laplatitude des polders.

Il éprouve une véritable fascination pour le spectacle grandiose des paysages de montagne.

Il rapporte deson périple une série de magnifiques dessins qui feront dire de lui que, “ en traversant les Alpes, il a avalé les monts et les rocspour les vomir à son retour sur des toiles et des panneaux ”.

Sa passion pour la représentation de la nature restera prépondérantedans l'ensemble de son œuvre. Les années anversoises De retour à Anvers, Bruegel commence à collaborer avec Hieronimus Cock, le graveur et éditeur le plus connu des Pays-Bas.Pendant plusieurs années, l'artiste va fournir des dessins destinés à des gravures qui seront publiées et vendues par l'éditeuranversois.

Sa boutique, au nom évocateur des “ Quatre vents ”, est un haut lieu d'échanges intellectuels et de promotion de lagravure.

Bruegel s'introduit ainsi dans les cercles érudits d'Anvers.

Il fréquente les partisans des idées libérales et tolérantesvéhiculées par la pensée de l'humaniste hollandais Erasme.

Il se lie d'amitié avec le géographe Abraham Ortelius et trouve unmécène en la personne du banquier Niclaes Jonghelinck.

La boutique de Cock contribue à la diffusion de l'œuvre de Bruegel bienau-delà de la ville d'Anvers.

L'ensemble de ces dessins témoigne de sa grande connaissance de la gravure italienne.

Lescontraintes du commerce et de la mode orientent sa production vers les sujets de paysages, souvenirs du voyage italien à traversles Alpes, ou bien vers l'interprétation de l'univers du peintre Jérôme Bosch sous forme de compositions moralisatrices décrivantles péchés capitaux et les vertus.

Bruegel aurait pu dédier une gravure du mensonge à sa maîtresse d'alors.

Ils avaient conclu unmarché selon lequel il l'épouserait si elle cessait de mentir.

Il cochait donc une baguette de bois à chaque mensonge.

La baguettese trouva vite pleine d'entailles, et il ne fut plus parlé de mariage entre eux. Sous le signe de Bosch En 1559, l'artiste change sa signature de “ Brueghel ” en “ Bruegel ” pour une raison restée inconnue.

C'est à partir de cette datequ'il développe son activité de peintre, après avoir privilégié le dessin pour la gravure durant les premières années de sa carrière.Il réalise de grandes compositions picturales où se révèle son intérêt pour le folklore.

Il illustre les très nombreux proverbes quiémaillent la culture flamande, décrit le fourmillement des jeux d'enfants et la folie débridée des jours de carnaval.

Habillé enpaysan, il aime d'ailleurs se mêler aux kermesses villageoises et aux banquets avec son ami le marchand Hans Frankert.

Il prendplaisir à observer ces mœurs rustiques avant de les retranscrire sur la toile.Homme tranquille et discret, il s'amuse à imaginer des diableries et peint des œuvres où prédominent les thèmes de l'enfer, de ladécadence et du péché.

Sensible dans certaines gravures des années précédentes, l'influence du vocabulaire et de l'universdiabolique du peintre Jérôme Bosch transparaît maintenant dans son œuvre peint.. »

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