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Vie et oeuvre de D'ALEMBERT

Publié le 09/12/2021

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Fils naturel de Mme de Tencin, il est abandonné à sa naissance sur les marches de l'église Saint-Jean-le Rond et reçoit pour cette raison le nom de Jean Le Rond. Il se fera appeler JEAN LE ROND D'ALEMBERT et, plus habituellement, D'ALEMBERT. Il est recueilli et élevé par la femme d'un vitrier, pour laquelle il gardera toujours une affection filiale. Grâce à la sollicitude discrète de son père, le chevalier Destouches, il reçoit une éducation soignée et la précocité de son génie mathématique est telle qu'à vingt-cinq ans il entre à l'Académie des sciences. Collaborateur de l'Encyclopédie, il écrit le Discours préliminaire et il dirige la rédaction de la partie scientifique de l'ouvrage jusqu'au tome VII inclus. On a vanté son indépendance d'esprit. Ce fut surtout un homme habile et prudent. Il n'eut pas grand mérite à résister aux sollicitations de Frédéric le Grand, qui lui offrait la présidence de son Académie des sciences, et à celle de Catherine II, qui voulait le voir diriger l'éducation du prince héritier. Il n'avait pas le goût des aventures et préférait ne pas quitter Paris, où le retenait son amour fidèle et malheureux pour Julie de Lespinasse.

« Fils naturel de Mme de Tencin, il est abandonné à sa naissance sur les marches de l'église Saint-Jean-le Rond etreçoit pour cette raison le nom de Jean Le Rond.

Il se fera appeler JEAN LE ROND D'ALEMBERT et, plushabituellement, D'ALEMBERT.

Il est recueilli et élevé par la femme d'un vitrier, pour laquelle il gardera toujours uneaffection filiale.

Grâce à la sollicitude discrète de son père, le chevalier Destouches, il reçoit une éducation soignéeet la précocité de son génie mathématique est telle qu'à vingt-cinq ans il entre à l'Académie des sciences.Collaborateur de l'Encyclopédie, il écrit le Discours préliminaire et il dirige la rédaction de la partie scientifique del'ouvrage jusqu'au tome VII inclus.On a vanté son indépendance d'esprit.

Ce fut surtout un homme habile et prudent.

Il n'eut pas grand mérite àrésister aux sollicitations de Frédéric le Grand, qui lui offrait la présidence de son Académie des sciences, et à cellede Catherine II, qui voulait le voir diriger l'éducation du prince héritier.

Il n'avait pas le goût des aventures etpréférait ne pas quitter Paris, où le retenait son amour fidèle et malheureux pour Julie de Lespinasse. PRINCIPALES ŒUVRES Discours préliminaire de l'Encyclopédie (1751). I.

Classification des sciences selon l'ordre de leur développement historique et selon leur importance philosophique.— II.

L'histoire des progrès de l'esprit humain depuis la Renaissance comporte trois phrases érudition (XVIe siècle);belles-lettres (XVIIe siècle); philosophie (XVIIIe siècle). Collaboration à l'Encyclopédie (1751-1759). Essai sur la société des gens de lettres et des grands (1753). En faisant société avec les grands et en acceptant de vivre sous leur protection, les gens de lettres perdent leurindépendance. D'Alembert pense que la connaissance vient de la sensation, que les différentes sciences se sont développées, àmesure que l'expérience en faisait naîtrele besoin.

Mais dans leur élaboration, il attribue un rôle primordial à la raison.

D'elle procède toute certitude.

Il luivoue un véritable culte.

La connaissance scientifique lui apparaît comme une forme supérieure de la sagesse.

Ils'élève contre le préjugé selon lequel « les arts mécaniques » seraient inférieurs aux « arts libéraux ».

Selon lui, leprogrès, même sous sa forme morale, est le fait des sciences appliquées beaucoup plus que des sciences abstraites.Quant à la religion, d'Alembert lui est foncièrement hostile.Le prestige intellectuel de ce penseur, que nous ne lisons plus qu'avec ennui, fut considérable.

Comme le dit Sainte-Beuve, d'Alembert fut « une des puissances du XVIIIe siècle ».. »

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