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Vie et oeuvre de BENJAMIN CONSTANT

Publié le 09/12/2021

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« BENJAMIN CONSTANT (1767-1830) BENJAMIN CONSTANT est le type même de l'écrivain cosmopolite.

Né à Lausanne d'une famille de protestantsréfugiés, il étudie successivement à Oxford, Erlangen, Edimbourg, Paris, Bruxelles.

Il devient chambellan à la cour deBrunswick.

Il se fait ensuite naturaliser français.

Sous le Consulat, il réussit à être membre du Corps législatif, puisdu Tribunat.

En 1802, il est éliminé de cette assemblée par Bonaparte, qui se méfie de lui à cause de ses idéeslibérales et de sa liaison avec Mme de Staël.

Il rejoint Mme de Staël dans son exil, mais il ne parvient pas à se fixerni près d'elle, ni ailleurs. Rentré en France en 1814, il se proclame royaliste.

Pendant les Cent jours, il se rallie à Napoléon et rédige l'Acteadditionnel aux Constitutions de l'Empire, Après Waterloo, il se réfugie en Angleterre.

Il revient d'exil en 1816 etreprend sa carrière politique.

Orateur brillant, il compte parmi les chefs du parti libéral et acquiert une grandepopularité.

En 1830, il met son influence au service de Louis-Philippe.

Il meurt peu après la révolution de juillet. Sa vie sentimentale fut très agitée.

Il fit connaissance de Mme de Staël en 1794.

« Je n'avais rien vu de pareil aumonde, écrit-il.

J'en devins passionnément amoureux.

» Mais l'emprise tyrannique de Mme de Staël ne tarda pas à luipeser.

Délivré d'elle, quand elle se fut remariée avec Albert de Rocca, il éprouva pour Mme Récamier une passionmalheureuse.« Un homme qui n'aime que l'impossible », disait de lui Mme de Staël. PRINCIPALES ŒUVRES De la force du gouvernement actuel et de la nécessité de s'y rallier (1796): ouvrage de propagande en faveur du Directoire. Adolphe, anecdote trouvée dans les papiers d'un inconnu : ce roman, publié en 1816, avait été rédigé à une date bien antérieure. Un jeune aristocrate désœuvré entreprend par jeu de séduire la maîtresse d'un de ses amis.

Elle abandonnetout pour lui.

Bientôt Adolphe se lasse de cette liaison.

Il essaie de rompre sans y parvenir.

Ellénore sedésespère de n'être plus aimée et meurt de chagrin. Cours de politique constitutionnelle (1817-1820). De la religion considérée dans sa source, ses formes et son développement (1826-1831). Journal intime (1887).

Il contient, entre autres confidences, celle de la passion que Benjamin Constant éprouva pour Mme Récamier de 1814 à 1816. Le Cahier rouge (1907).

L'auteur y conte ses amours de jeunesse. Cécile (ouvrage écrit vers 1806, publié en 1951). C'est l'histoire d'un libertin qui veut se marier pour échapper à une maîtresse despotique et qui met quinze ansà se décider.

On reconnaît sans peine dans les trois protagonistes Benjamin Constant, Mme de Staël etCharlotte de Hardenberg (que Benjamin Constant épousa secrètement en 1808). ADOLPHE, ROMAN D'ANALYSE Benjamin.

Constant fut considéré en son temps comme un profond penseur politique.

Aujourd'hui, ses écritspolitiques sont oubliés, mais on admire universellement son roman.

d'Adolphe, qui n'eut que peu de lecteurs etauquel il attachait lui-même peu d'importance.

Ce roman, dont le fond est constitué par sa liaison avec Mme deStaël, s'élève bien au-dessus de l'anecdote autobiographique.

C'est une étude minutieuse et cruelle de l'amour quis'éteint.

Sujet original, les romanciers et les dramaturges s'attachant d'habitude à montrer non pas le déclin, maisles progrès de la passion.

Par l'importance accordée à l'analyse, par la sobriété du cadre, par la précision élégantede la forme, Adolphe est une oeuvre classique.

Mais les sentiments sont romantiques, en particulier « cette fatigue,cette incertitude, cette absence de force, cette analyse perpétuelle », dont est faite l'âme d'Adolphe, hérosdésenchanté, assez semblable au René de Chateaubriand. Il disait de lui-même : « Sola inconstantia constans », constant seulement dans l'inconstance.

Nature insaisissable,il passe d'un amour à l'autre, revientà une passion délaissée, n'ose pas rompre, se débat parmi des complications sentimentales infinies, professe lelibéralisme sans estimer les hommes, la religiosité sans avoir la foi.

On lui prête les actions les plus noires, commed'avoir dénoncé et fait condamner à la déportation un adversaire politique.

On a pu dire de lui qu'il était capable dupire.

Pourtant, il intéresse.

De ce velléitaire, de ce joueur, de cet orateur brillant, mais sec, de ce caractèreincertain, dont la grande préoccupation fut de, préserver sa liberté intérieure, émane aujourd'hui encore uneétonnante séduction.. »

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