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vichy et la collaboration

Publié le 20/04/2024

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« 07/11/2023 Histoire : Vichy et la collaboration Le 24 octobre 1940, le Maréchal Pétain rencontre Adolf Hitler à Montoire dans le Loir-et-Cher.

A la suite de cette entrevue, il engage une politique de collaboration avec l’Allemagne nazie, mise en œuvre par Pierre Laval, alors nommé « vice-président du Conseil ».

Cette collaboration s’intensifie après l’invasion de la zone Sud par la Wehrmacht en novembre 1942. La caractérisation de cette collaboration passe par la compréhension du régime de Vichy qui désigne le régime politique autoritaire instauré en France durant la Seconde Guerre mondiale.

Il est de nature traditionaliste, et est dirigé par le maréchal Pétain.

En Allemagne, le régime national-socialiste (nazi) est une dictature totalitaire et expansionniste dirigée par Adolf Hitler de 1933 à 1945.

La collaboration est une coopération économique et politique entre la France (état vaincu) et l’Allemagne.

Dans la collaboration entre Adolf Hitler et le Maréchal Pétain, elle aboutit à une soumission de fait. Il nous parait important de comprendre comment le régime de Vichy collabore avec l’occupant nazi de 1940 à 1944 ? Ainsi dans un premier temps nous allons nous intéresser à la République, victime expiatoire de la défaite.

Puis dans un second temps nous allons aborder les différentes formes de collaboration avant de terminer par l’évolution de cette collaboration. Le régime de Vichy est une période compliquée au niveau du positionnement de la France car il est dirigé par le Maréchal Pétain qui est considéré comme un personnage à 2 facettes : une première, positive grâce à sa contribution lors de la Première Guerre Mondiale et une seconde, plus sombre durant la Seconde Guerre Mondiale notamment du fait de la Collaboration avec l’Allemagne nazie. Les tensions en Europe sont croissantes depuis qu’Adolf Hitler a entrepris une série d’actions agressives entre 1936 et 1939 (remilitarisation de la Rhénanie en mars 1936, annexion de l’Autriche le 13 mars 1938, prise de contrôle de la Bohème Moravie le 15 mars 1939, pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’URSS le 23 août 1939 et invasion de la Pologne le 1er septembre 1939). Le 3 septembre 1939 la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne. Il s’en suit une période d’inactivité relative sur le front occidental, connue sous le nom de « drôle de guerre ».

Durant cette période, les combats sont assez limités et les grandes opérations militaires n’ont pas encore commencé.

Cette phase dure 6 mois. C’est alors que l’Allemagne lance une offensive majeure contre la France et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Cette attaque connue sous le nom de « Blitzkrieg » (= guerre éclair), est fulgurante.

L’armée française est rapidement dépassée avec 100 000 soldats français morts au bout de 6 semaines.

Cela provoque un exode massif de la population et désorganise la France qui s’effondre très rapidement et le gouvernement français est démuni devant cette situation qui ne fait que s’empirer. Après d’importantes défaites militaires, la ville de Paris tombe aux mains des Allemands le 14 Juin 1940.

C’est dans ce contexte chaotique que le 17 juin 1940 la France fait appel au Maréchal Pétain qui est alors président du Conseil.

Ce dernier fait une demande de fin de combats pour arriver à un armistice devant l’avancée allemande rapide et à la situation désespérée.

La fin des combats est effective le 22 juin 1940 ; ce qui conduit à une occupation allemande de la majeure partie du territoire français.

Seule le Sud de la France n’est pas occupé (zone libre). Le 1ier juillet de cette même année, le gouvernement français replié à Bordeaux s’installe à Vichy, ville de la zone libre qui est choisie du fait de sa grande capacité d’accueil. Le 10 juillet 1940, le Maréchal Pétain réunit tous ses parlementaires à l’opéra de Vichy et il leur demande les pleins pouvoirs : législatifs et exécutifs.

Le parlement approuve cette décision avec 569 voix pour contre 80 voix opposées. C’est ainsi que, dès le lendemain le Maréchal Pétain détient les pleins pouvoirs constitutionnels en s’octroyant certains droits comme celui de désigner son propre successeur.

C’est la fin de la République française. Le Maréchal Pétain et son entourage se consacrent à la mise en place d’un ordre nouveau avec pour devise « Travail, Famille, Patrie ».

Ce nouveau régime résume à lui seul la révolution nationale en s’appuyant sur une pensée conservatrice nécessaire à la reconstruction d’une nouvelle France et à son repeuplement. Alors que les Français se sentent initialement sauvés par la mise en place de ce nouveau régime, c’est rapidement qu’ils se rendent compte qu’il n’est pas démocratique.

En effet, les autres partis politiques sont rapidement dissous, les syndicats sont interdits (domaine économique et social), le droit de grève est supprimé et le culte de la personnalité va rapidement être mis en place.

Le Maréchal Pétain est omniprésent dans les journaux, sur les timbres, dans tous les bâtiments officiels et dans toutes les salles de classes.

L’hymne de la France n’est plus la « Marseillaise » mais « Maréchal nous voilà ».

Et les fonctionnaires sont obligés de prêter serment de fidélité à la personne du Maréchal Pétain sous peine de révocation. Le 24 octobre 1940 le Maréchal Pétain décide de son plein gré de rencontrer Hitler, il va même lui serrer la main et va lui proposer de collaborer avec lui.

Les français ne comprennent pas ce geste.

Le document 1 permet de comprendre les raisons de la collaboration entre la France et l’Allemagne tel que cela est présenté dans un message radiodiffusé du maréchal Pétain le 30 octobre 1940. Ce dernier estime que cette collaboration est faite pour l’honneur et pour le maintien de l’unité française, dans le cadre d’une activité constructive d’un nouvel ordre européen.

Il soutient que cette collaboration va apaiser les souffrances liées à la guerre en promettant un avenir meilleur.

Il affirme que cette collaboration est « sincère » alors qu’en réalité est tout autre et ne privilégie qu’une des parties.

Le Maréchal rappelle aussi que l’armistice n’est pas synonyme de paix et que la France a des obligations à tenir envers l’Allemagne. A la fin de son discours il accepte de prendre toute la responsabilité des conséquences de cet accord. De plus, Le Maréchal Pétain, désireux de plaire à l’occupant allemand pérennise une certaine tradition antisémite : c’est ainsi que le régime de Vichy promulgue un statut restreignant les droits des Juifs dès Octobre 1940.

Les Juifs sont chassés de la.... »

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