Verney Lovett Cameron1844-1894Verney Lovett Cameron, troisième fils du révérend.
Publié le 22/05/2020
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Verney Lovett Cameron
1844-1894
Verney Lovett Cameron, troisième fils du révérend.
J.
Lovett Cameron, recteur de
Radipole (Dorset) naquit le 1er juillet 1814.
De 1868 à 1871 il fut lieutenant sur l'un des
navires de la marine de guerre britannique, dont la tâche était d'aider à la suppression de
la traite des esclaves à Zanzibar.
Après s'être rendu compte de ce que signifiait ce trafic, il
fut convaincu que seule une attaque à la source de ce mal, en Afrique centrale, pourrait
complètement enrayer ce fléau.
En même temps, les fameux exploits de Livingstone
l'enflammaient d'ardeur et l'incitaient à suivre son exemple.
En 1872, la Société royale de
géographie envisagea d'envoyer une expédition destinée à rejoindre Livingstone — que
Stanley avait quitté à ce moment-là — et à lui porter secours dans toute la mesure du
possible.
Les vives sollicitations de Cameron le firent nommer chef de cette expédition.
Le 28 mars 1873, il se mit en route vers l'ouest de Bagamoyo, port en face de Zanzibar.
Il
était accompagné du chirurgien W.-E.
Dillon, de la marine de guerre, de Cecil Murphy,
lieutenant de l'armée, de Robert Moffat (le neveu de Livingstone qui le rejoignit par le
Natal), ainsi que de plus de deux cents porteurs et domestiques.
Ils suivirent au début à
peu près les traces de Speke et de Burton.
Au mois de mai Moffat mourut.
Le 20 octobre,
Cameron fut consterné de rencontrer, à Tabora, les domestiques indigènes de Livingstone
transportant le corps de leur maître, mort au mois de mai, au sud du lac Tanganyika.
Le
but principal de l'expédition se trouvait ainsi réduit à néant.
Cameron décida toutefois de
poursuivre l' œ uvre de Livingstone.
C'est pour cette raison que le 9 novembre, Murphy et
Dillon (ce dernier mourut quelques jours plus tard), et les domestiques de Livingstone, qui
emportaient son corps embaumé, partirent pour Bagamoyo, tandis que Cameron,
accompagné d'environ cent hommes, se dirigea vers le lac Tanganyika, situé à environ
trois cents milles à l'ouest.
Il atteignit le lac le 18 février 1874 à Kamele (Ujiji) et reçut des
mains d'un trafiquant arabe bien disposé, les livres et les papiers ayant appartenu à
Livingstone.
Au cours des deux mois suivants, il navigua le long de toute la côte méridionale du lac,
que Speke, Burton et Livingstone n'avaient jamais entièrement explorée.
Il fit un relevé
minutieux de la côte sur une distance de cinq cents milles, détermina l'altitude du lac
au-dessus du niveau de la mer et découvrit que, pendant les inondations, le lac se
déchargeait de façon intermittente par son extrémité méridionale dans la rivière Lukuga.
Cette dernière est un tributaire de la rivière Lualaba que Cameron crut être la source du
Congo.
Il commença, par conséquent, à la suivre en direction du nord et du nord-ouest,
espérant trouver le cours principal du Congo dans l'intention d'atteindre par lui l'océan
Atlantique.
Ce projet téméraire fut cependant déjoué à Nyangwe, où Tippoo Tib, le roi
arabe, non couronné, de l'Afrique centrale, réussit à le convaincre que les indigènes des
contrées au nord-ouest ne manqueraient pas de l'assassiner, lui et ses compagnons.
Cameron se dirigea alors de nouveau vers le sud, explorant la contrée du Kasongo à l'ouest
de la rivière Lualaba, découvrant un grand nombre de petites rivières.
Finalement, le 10
juin 1875, il décida d'essayer la traversée totale de l'Afrique continentale et se mit en route
en direction ouest-sud-ouest vers Benguela, port portugais sur l'Atlantique..
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