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Vénézuela (1996-1997)

Publié le 30/09/2020

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« Vénézuela (1996-1997) La lune de miel entamée au printemps 1995 entre le président Rafael Caldera - jusqu'alors très hostile aux diktats des organismes internationaux - et le FMI s'est poursuivie, en juin 1996, par la signature d'un accord formel entre le chef de l'État vénézuélien et Michel Camdessus, le président du FMI.

L'Agenda Vénézuela, nom de ce programme de réajustements macroéconomiques souscrit par les deux parties, a cependant connu des débuts difficiles.

L'année 1996 s'est en effet terminée avec une inflation de 103 %; un double record puisque cet indicateur franchissait, pour le première fois dans l'histoire du pays, la barre des deux zéros, et qu'il était le plus élevé de toute l'Amérique latine. Le PIB a quant à lui reculé de 3,8 points et la récession a frappé de plein fouet la consommation.

De spectaculaires hausses ont été appliquées à certains tarifs, comme ceux de l'électricité par exemple (+ 70 % en moins de six mois), à la demande expresse du FMI.

En conséquence directe de la chute de la production et de la consommation, le chômage a augmenté, en 1996, de 2,2 %, accentuant la paupérisation et le développement de l'économie informelle (4 millions de Vénézuéliens survivent sans revenus fixes ni sécurité sociale). La seule source relative de satisfaction pour le gouvernement de R.

Caldera a été la stabilité du bolivar qui a bien supporté la suppression du contrôle des changes.

Quant aux privatisations, annoncées à grand renfort médiatique - et constituant la clef de voûte de l'Agenda Vénézuela -, elles ont de moins en moins fait l'unanimité au sein de la classe politique locale.

Cela a concerné en particulier la Corporation vénézuélienne de Guyana, le plus puissant complexe industriel public d'Amérique latine, tiroir-caisse traditionnel des partis vénézuéliens.

Sa "vente par appartements" (sidérurgie, aluminium, charbon, etc.) a sans cesse été remise, faute d'acheteurs fermes ou de candidats susceptibles de remplir les conditions draconiennes imposées par le gouvernement.

Le seul succès dans le domaine des privatisations a concerné le secteur du téléphone. Sur le plan social, le président R.

Caldera a vu, pendant tout le premier trimestre 1997, monter la colère chez les enseignants, les médecins et les fonctionnaires.

Des grèves ont paralysé, deux mois durant, les universités et les hôpitaux. Le FMI et les ministres "économiques" de R.

Caldera, Luis Raul Matos Azocar, titulaire du portefeuille des Finances, et Teodoro Petkoff, chargé du Plan, constataient pourtant un frémissement au début 1997.

La croissance semblait redémarrer - elle devait atteindre 4,5 % à la fin de l'année - et l'inflation paraissait légèrement s'infléchir même si, au printemps 1997, elle flirtait encore avec les 30 %. Les premiers sondages en vue de la prochaine élection présidentielle prévue en 1998, publiés dès avril 1997, ont été perçus comme un rejet des partis politiques dominants, l'Action démocratique (social-démocrate) et le COPEI (Comité d'organisation politique électoral indépendant, démocrate-chrétien). C'est en effet Irene Jaez, une ancienne Miss Univers, que les Vénézuéliens plaçaient en tête de tous les candidats.

Avec plus de 50 % des intentions de vote.. »

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