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Vatican (1984-1985)

Publié le 30/09/2020

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« Vatican (1984-1985) La Cité du Vatican, au coeur de Rome, abrite le Saint-Siège.

Elle recouvre environ 44 hectares, séparés du reste de la ville par des murailles ; il faut y ajouter quelques bâtiments dans Rome et la villa d'été du pape, Castel Gandolfo. De Charlemagne à 1870, date de l'unification italienne, le pape administrait en plus du Saint-Siège les territoires voisins.

Avec l'annexion de Rome à la nation italienne, le pape a dû se retirer dans la Cité du Vatican qui a cessé d'être un État à part entière.

En 1929, les accords du Latran signés par le pape Pie XI et Mussolini reconnaissaient l'indépendance et la souveraineté de la Cité du Vatican, distincte du Saint-Siège.

La Cité du Vatican a alors obtenu une personnalité propre.

Le 18 février 1984, le cardinal Casaroli a signé avec le président du conseil italien, Bettino Craxi, un nouveau concordat, modifiant quelque peu le précédent.

Ainsi le catholicisme n'est plus "religion d'État" en Italie.

Le 9 avril de la même année, le pape Jean-Paul II a décidé d'abandonner la gestion de l'intendance de la Cité du Vatican, confiant à son secrétaire d'État, le cardinal Casaroli, la fonction de chef du gouvernement civil.

Il a nommé le cardinal Gantin (Bénin) à la tête de la congrégation des évêques.

La gestion de la Cité du Vatican n'est plus directement liée à celle du Saint-Siège. La Cité du Vatican abrite, outre les lieux du culte, une poste émettant des timbres, un quotidien (l'Osservatore Romano dont le directeur a été remplacé, en 1985, par un proche de l'Opus Dei), un institut de télévision ouvert en 1985, une station de radio (Cité Vatican) avec des programmes en de nombreuses langues qui n'ont pas hésité à entrer en conflit avec leur "patron", et une gare internationale pour accueillir les pèlerins.

Elle emploie 3 500 fonctionnaires civils.

La langue officielle est l'italien, mais les actes officiels sont rédigés en latin. Une réunion exceptionnelle des cardinaux au début de 1985 a été convoquée afin d'étudier secrètement le budget du Vatican largement déficitaire.

Le "trou" sera comblé par le denier de Saint-Pierre.

Le "grand financier", Marcinkus, n'a pas obtenu la promotion attendue, ce qui autorise à penser que le cardinal Casaroli a repris les affaires en main. Le Vatican a imposé, au début 1985, aussi bien aux carmélites qu'aux franciscains un retour aux principes fondateurs.

Ce rappel à l'ordre a également touché les prêtres-ministres du gouvernement nicaraguayen qui ont été exclus de l'ordre des jésuites ou suspendus.

Par ailleurs, Jean-Paul II a effectué de nombreux voyages en 1984 et 1985.

Il a été violemment contesté en Hollande et en Belgique où ses interlocuteurs lui ont reproché son conservatisme tant en ce qui concerne les femmes et la maternité qu'à l'égard de la théologie de la libération.

Cette dernière n'a pas été globalement condamnée par le Vatican qui n'en a critiqué officiellement que quelques aspects.

Il est vrai qu'en Europe de l'Est, cette théologie pourra être bien utile...

Le Synode se tenant à l'automne 1985, à l'occasion du XXe anniversaire de Vatican II, a mis en avant les conclusions du vrai Concile.

Décidément, la fermeté caractérise cette année tumultueuse.. »

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