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Van Eyck, Jan

Publié le 16/05/2020

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« Van Eyck, Jan (Maastricht?, vers 1390 - Bruges 1441) Actif à la Haye dès la fin des années 1420, Jan Van Eyck est au service de Jean de Bavièreentre 1422 et 1424.

C'est de cette époque que datent les miniatures de quelques pages d'un Livre d'heures (Turin, Musée municipal),où l'artiste se révèle comme le véritable initiateur de la nouvelle peinture flamande, désormais entièrement dégagée de la traditiongothique des Pays-Bas.

En 1425, il se trouve à la cour de Philippe III de Bourgogne, qui lui confie des tâches diplomatiques et desmissions qualifiées de secrètes.

A Tournai, en 1427-28, il est probablement en contact avec Robert Campin et Roger Van der Weyden.Entre l'automne 1428 et la fin de l'année suivante, il participe à l'ambassade envoyée par le duc de Bourgogne à Lisbonne, pourdemander au roi Jean Ier la main de sa fille Isabelle.

Au retour de ce voyage dans la péninsule ibérique, il s'établit à Bruges, ville danslaquelle il résidera jusqu'à sa mort.

En 1432, il achève la réalisation du polyptyque de l'Agneau mystique, commencé par son frèreHubert pour l'Cathédral de Saint-Bavon à Gand, véritable jalon de la peinture flamande de la Renaissance.

Au cours des annéessuivantes, il peint d'autres chefs-d'oeuvre comme le portrait des époux Arnolfini, en 1434 (Londres, National Gallery), la Madone auchancelier Rolin (Paris, Louvre), ou la Madone du chanoine Van der Paele (1436, Bruges, Musée municipal).

Les figures peintes par VanEyck s'insèrent dans un espace qui est le résultat de recherches et d'observations empiriques, et non de l'application des lois de laperspective mathématique de type italien; mais ces oeuvres sont toujours marquées par une certaine monumentalité, où les détailssont représentés de façon naturaliste, en maintenant l'attention sur les reflets et les variations de la lumière.

On relève cette mêmecapacité d'évocation dans les portraits, comme ceux de l'Homme au turban (Londres, National Gallery), du Cardinal Albergati (Vienne,Kunsthistorisches Museum) ou de Giovanni Arnolfini (Berlin, Staatliches Museum).

Du vivant de l'artiste, ses contemporains sont déjàfrappés par sa capacité à traduire de façon admirable les multiples aspects du spectacle de la nature, et par la qualité lumineuse ettranslucide des couleurs qu'il utilise.

Dans ce sens, la réputation de Van Eyck est immense, et son oeuvre exerce une influenceconsidérable sur la peinture européenne. Peintres flamands.

Des deux frères, il semble que ce soit Jan qui ait eu la plus grande maîtrise des techniques picturales. Aucune information fiable ne permet de nous renseigner sur la jeunesse et la formation de Jan Van Eyck.

On sait simplement que lesdeux frères travaillent en étroite collaboration jusqu'à la mort d'Hubert.

En 1422, Jan Van Eyck dirige un atelier à La Haye.

On luiattribue aujourd'hui une série de miniatures peintes durant cette période.En 1424, il quitte le service du comte de Hollande et se rend à Bruges.

Là, il retrouve son frère et se met au service du duc deBourgogne, Philippe le Bon.

La Vierge dans une église date de cette époque (1425).En 1426, Hubert meurt, laissant inachevé le remarquable retable de l'Agneau mystique de Gand.

Jan met cinq ans à achever l'oeuvre,en employant une technique novatrice (le fond d'or traditionnel est remplacé par un paysage) et en conférant à la peinture un équilibreextraordinaire entre naturalisme et profonde piété mystique.

C'est probablement Hubert qui a eu l'idée de remplacer le traditionnelfond d'or par un paysage.Entre 1426 et 1430, Jan Van Eyck effectue plusieurs missions pour le compte du duc de Bourgogne.

Son art n'est pourtant pas délaissé: il peint notamment des portraits d'Isabelle de Portugal, destinés à éclairer le duc sur sa promise.A partir de 1430, Jan Van Eyck s'installe définitivement à Bruges.

De cette époque datent plusieurs chefs-d'oeuvre (Portrait du cardinalAlbergati en 1430, Portrait de l'homme au turban rouge en 1433, Portrait des époux Arnolfini en 1434).

On y retrouve la volonté depercer les secrets de l'âme humaine.

Van Eyck offre ainsi une vision réaliste de ses modèles.

Ce réalisme se retrouve dans lesenluminures effectuées par le maître en 1420 : il abandonne les symboliques du Moyen Age pour se tourner vers le concret, en utilisantnotamment des objets quotidiens (la Naissance de saint Jean Baptiste).La période 1435-1440 est probablement la plus prolifique et la plus riche : Van Eyck mêle à ses tableaux une foule de personnages qui,par leur disposition, annoncent déjà les oeuvres de Bruegel l'Ancien.La technique de la peinture à l'huile est connue dès le XIVe siècle en Europe du Nord.

Contrairement à certaines idées, ce n'est doncpas Jan Van Eyck qui a inventé cette technique.

Il l'a toutefois considérablement améliorée en appliquant plusieurs couches suivantl'effet recherché.

Il modifie également la teneur en pigments : un effet de lumière demande moins de pigments, et un effet d'ombre endemande davantage.

Les techniques de Van Eyck se diffusent rapidement en Europe. Quelques oeuvres - miniatures des Heures de Turin (1422-1424) ;- la Vierge dans une église (1425) ;- le polyptyque de l'Agneau mystique (1426-1432) ;- l'Homme au turban rouge (1433) ;- Portrait des époux Arnolfini (1434) ;- la Vierge au chancelier Rollin (1435) ;- l'Annonciation (1435) ;- Portrait de Baudouin de Lannoy (1435) ;- Portrait de Jan de Leuw (1436) ;- la Vierge au chanoine Van der Paele (1436) ;- Sainte Barbe (1437) ;- la Vierge trônant dans une église (1437) ;- la Vierge à la fontaine (1439) ;- Portrait de Marguerite Van Eyck (1439).

Peu de choses sont connues du frère de Jan Van Eyck, même sa date de naissance est approximative.

D'ailleurs, son existence estparfois remise en cause.

Le tableau les Trois Marie au sépulcre lui est pourtant attribué.

On y retrouve les influences gothiques sicaractéristiques de certaines parties du polyptyque de l'Agneau mystique.

Le peu de renseignements que l'on ait sur Hubert Van Eyckconfirme cependant la grande influence qu'il a eue sur son jeune frère.. »

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