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Valeur morale

Publié le 08/12/2021

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Extrait la 7e section des Fondements de la métaphysique des mœurs, (1785)
Thématique : Kant s’intéresse à la véritable valeur morale des actions bienfaisantes, car pour lui, une bonne action n’est pas seulement un geste qui suit la morale, il faut qu’il soit désintéressé.
But : Il cherche à définir la valeur morale d’une action.
Thèse : Kant défend l’idée qu’une action aussi bienfaisante soit-elle n’est morale qu’a la condition où son auteur agit exclusivement par devoir, c'est-à-dire sans arrière pensée, sans autre intérêt que faire son devoir.
Domaine d’investigation : Il se pose donc ici, une question métaphysique.
Plan : Pour montrer qu’il y a une différence entre faire une action bénéfique de manière naturelle en suivant la morale et accomplir une bonne action par devoir, Kant commence par nous démontrer qu’une action faite par inclination naturelle n’a pas de réelle valeur morale car elle a été commis de manière intéressée. Ensuite, à contrario, il nous montre qu’une action morale est celle commis sans autre intérêt que faire son devoir.
I)
Etre bienfaisant, quand on le peut, est un devoir,  à Kant commence sa démonstration en admettant qu’il est nécessaire que tout un chacun soit bienveillant. Il est en notre devoir de faire le bien, de suivre la morale établie. Cependant, les actions réalisées dans ce but n’ont pas toutes la même valeur morale.
 
et de plus il y a en outre bien des âmes qui sont disposées à la sympathie, que même sans un autre motif relevant de la vanité ou d'intérêt, elles trouvent une satisfaction intérieur à répandre la joie autour d'elles et qu'elles peuvent se réjouir du contentement d'autrui dans la mesure où il est leur œuvre.  à Kant explique alors qu’un grand nombre de personnes sont bienveillantes naturellement,  elles sont prédisposées pour accomplir de bonnes actions, ce serait dans leur essence. La raison de ces actes serait que le fait de rendre heureux d’autres personnes par leurs agissements rende elles-mêmes heureuses les personnes qui les accomplissent. Elles obtiennent une certaine satisfaction personnelle.
 
Mais je soutiens que dans un tel cas, une action de ce genre, si conforme au devoir, si digne d’affection soit-elle, n'a pas pourtant aucune véritable valeur morale,  à Pour Kant, ces actions ne sont pas réellement de valeurs morales. Elles ont beaux répondre au devoir, suivre la morale, et être bienfaisantes, Kant ne considère pas ces action comme ayant une réelle valeur morale. Leur nature l’est peut-être, mais pas leur fond.
 
Mais qu'elle va de pair avec d'autres inclinations, avec le penchant pour les honneur, lequel, si par bonheur il porte sur ce qui est en accord avec l'intérêt commun et en conformité avec le devoir, par conséquent sur ce qui est honorable, mérite des louanges et des encouragements, mais non point de l’estime ;  à En effet, ceux qui accomplissent de tel actes ont un intérêt sous-jacent, leur but est d’obtenir une satisfaction, un certain bonheur. Ces action sont donc guidés par un désir, pas seulement par un devoir. Kant les compare aux actions qui sont bienfaisante mais réalisées dans un but de profit. Elles sont altruistes par le fait qu’elle aide quelqu’un, mais cela est le fruit du hasard car la finalité première de cette action est d’en tirer des avantages. Ainsi, on ne peut considérer ces agissements comme ayant des valeurs morales puisque celui qui les accomplit en tire tout autant voire plus d’avantages que celui qui les reçoit.
 
 
car à la maxime fait défaut la teneur morale, telle qu’elle consiste en ce que de telles actions soit accomplies non par inclination, mais par devoir. à Pour être vertueux, Kant pense que ces actes ne devraient pas être accomplit par le fruit d’un désir ou d’un intérêt, mais uniquement par devoir. Or, ici, ces actions sont accomplit conformément à la morale et au devoir, mais pas par devoir. Même si le résultat semble être le même, une action effectuée de manière naturelle par émotion ou par désir sera due au hasard, alors qu’une action effectuée par devoir sera intentionnelle. Cependant, réfléchir aux motivations de nos actes avant de les effectués ne risque t’il pas de détruire les actes spontanés ? D’ailleurs, ceux-ci n’ont-ils vraiment pas de valeurs morales ? Si ces actes sont spontanés, comment peuvent-ils ne pas être désintéressés ?
 
 
 
Transition : Après nous avoir expliqué pourquoi les actes naturels n’ont pas de valeur morale grâce à un exemple, Kant retourne celui-ci pour nous montrer comment un acte peut avoir une véritable teneur morale.
 
 
 
 
II)
Ainsi, supposons que l’esprit de ce philanthrope soit assombri par cette affliction personnelle qui éteint toute sympathie pour le destin d'autrui, qu'il ait toujours encore le pouvoir de faire du bien à d'autres malheureux, mais qu'il ne soit pas touché de l'infortune des autres, étant trop absorbé par la sienne propre, à Dans sa deuxième partie, Kant prend l’exemple d’une personne qui a toujours une disposition naturelle pour accomplir des actes de bontés, c’est un «philanthrope». En tant normal, cette personne cherche à aider les autres Hommes. Cependant, ici, cette personne est accablée par la peine. Atterrée de telle sorte qu’elle ne voit plus que sont malheur, elle ne remarque plus la sollicitude des autres. Sa peine est bien trop grande pour se soucier en plus de celle des autres.
et que dans cette situation, alors qu'aucune inclination ne l'y incite plus, il s'arrache pourtant à cette insensibilité mortelle et qu'il mène à bien son action en dehors de toute inclination, exclusivement par devoir :  à Pourtant, alors que rien ne l’y oblige, rien de le pousse (aucun désir, aucune récompense, aucun intérêt quelconque), bien au contraire, il agit tout de même de manière bienveillante. Cette personne à agit par devoir et non selon ses envies ou ses sentiments. Il a même fait l’inverse que ce à quoi ses émotions le poussaient. Il a dépassé son indifférence et a agit par devoir, par respect. On peut alors penser que donc toute personne peut agir de manière morale même si elle n’a pas de prédisposition naturelle.
 
 dans ce cas uniquement cette action possède sa valeur morale véritable. à En cela, Kant considère cette action comme ayant une réelle valeur morale, elle est bienfaisante et vertueuse, elle a été accomplie sans arrière pensée, rien n’a poussé cette action à être faite, seul le devoir morale à permis de l’accomplir. Cette personne a été morale sans avoir été poussé par quelque chose, simplement par raison en faisant son devoir et en suivant la morale. L’idée de l’acte moral de Kant se base donc sur l’impératif catégorique. L’acte est moral s’il suit la morale, s’il est effectué indépendamment des désirs, sans impulsion, sans inclination, sans désirs sous-jacents. L’acte morale est effectué par obligation morale et par raison, pas par sensibilité ou par pulsion. L’action moralement bonne n’a pour but que de faire le bien pour le bien.
 
 
 Conclusion :
         Selon Kant, l’acte moral est donc basée sur sa nature bienfaisante mais également sur son fond, sur ce qui à fait que l’acte a été accomplit. Ainsi, un acte moral est celui qui est fait en suivant la morale, celui qui est bienfaisant. Mais l’acte n’a réellement une valeur que s’il est accomplit indépendamment de tout intérêt, c'est-à-dire en suivant l’impératif catégorique, en agissant par raison et par devoir morale. Dans le cas contraire, l’acte est louable, bénéfique, mais n’a en lui pas de réelle valeur morale car il a été réalisé dans une autre fin que d’être accomplit par obligation morale.
         Les actes véritablement moraux sont rares, en suivant le concept de Kant, ne risquons nous pas de détruire les actes simplement bienfaisant ? Comment être sûre que qu’un acte est totalement désintéressé, donc moral ?  Qui peut juger de la valeur morale de nos actions ?

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