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URSS (1988-1989): La perestroïka gagne la vie politique

Publié le 30/09/2020

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« URSS (1988-1989): La perestroïka gagne la vie politique Sous l'impulsion de Mikhaïl Gorbatchev, la restructuration (perestroïka) est entrée en 1988 dans une nouvelle phase: celle de la rénovation politique.

La Conférence du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS) convoquée le 28 juin - pour la première fois depuis 1941 - a accéléré ce processus, reconnu à cette occasion comme inévitable.

"Si le système politique reste figé", de l'aveu même du secrétaire général, les difficultés auxquelles se heurte la perestroïka ne pourront en effet être surmontées. La restructuration passe par une transformation des comportements qui ne peut se faire dans un système où l'administration est toute-puissante et où l'arbitraire est de règle.

Pour que l'individu participe à la vie du pays, la nécessité de construire un "État socialiste de droit" dans lequel la primauté de la loi serait garantie, a été affirmée.

Cet État de droit, tel qu'il a été défini par M.

Gorbatchev, implique de créer une nouvelle base juridique, de redéfinir les relations entre le Parti et l'État, le premier abandonnant au second la gestion quotidienne des affaires pour se consacrer aux tâches idéologiques, et de renforcer le rôle dirigeant du PCUS, qui reste le noyau du système politique.

M. Gorbatchev s'est attelé à cette triple tâche.

Une réforme juridique et judiciaire a été engagée.

Une révision de la législation pénale, de la procédure pénale et pénitentiaire est en préparation au printemps 1989, ainsi que des lois sur la presse, sur la liberté de conscience... Réforme des institutions Délimiter les fonctions du Parti et de l'État exige de renforcer les compétences des organes de celui-ci.

M.

Gorbatchev a pour cela demandé que les soviets (conseils) deviennent "les vrais patrons" sur leur territoire et préconisé, le 28 juin, une importante réforme des institutions, laquelle a été menée sans délai.

Après un mois de discussion nationale, la Constitution a été modifiée le 1er décembre.

Le Soviet suprême, qui n'était qu'une simple chambre d'enregistrement, a été transformé en un "parlement" plus restreint (542 membres), doté de pouvoirs législatifs, administratifs et de contrôle étendus. Il est élu au sein d'une nouvelle assemblée, le Congrès des députés du peuple de l'URSS, organe suprême du pouvoir d'État, composé de 2250 membres, élus (pour les deux tiers au suffrage universel) pour cinq ans.

A la tête du Soviet suprême a été créé un poste de président, élu par le Congrès.

Des modifications ont au même moment été apportées au système électoral.

La loi du 1er décembre prévoit la possibilité de candidatures multiples et le vote à bulletin secret. Conformément à ce texte, 2 900 candidats au Congrès se sont disputé 1 500 sièges le 26 mars 1989. Pour revitaliser le PCUS et en faire véritablement la force dirigeante de la société, plusieurs actions ont été entreprises.

Décharger tout d'abord celui-ci des tâches de gestion courante.

Principale concrétisation de cette volonté, une simplification des structures du Comité central (CC) - suppression de certains départements et regroupement des autres en six grandes commissions - a été annoncée le 30 septembre 1988.. »

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