une charogne analyse linéaire détaillée

« 1 / 2 Erreurs d’organisation ou de plan à éviter : • des annonces de parties qui formulent des idées et non des procédés : « Nous analyserons les contrastes du poème » Le contraste est un outil (procédé) qui permet de parvenir au sens. • pas de citation en conclusion, il faut faire le bilan : faire la synthèse de ce qui a été démontré.

Ensuite, mettre en rerlation avec un autre poème, autre poète, autre thème.

• Ne pas se contenter d’expliciter le procédé : « le soleil rayonnait sur cette pourriture » est une antithèse car le soleil représente la chaleur et la joie et la pourriture représente la puanteur et le dégoût = ne suffit pas, ajouter « le soleil embellit la charogne , un exemple d’alchimie poétique, le poète aussi embellit la charogne.

Figures et idées à ne pas manquer : • métaphores ! Indispensables en poésie • antithèses et oxymores : contrastes horreur/beauté et mort/amour (alchimie ici) • éloge de l’amour en fin de poème + le message final : la poésie garde le souvenir et sublime la mort Plans possibles Comment Baudelaire nous parle d’amour et de mort? Que cherche à faire Baudelaire dans ce poème ? Comment Baudelaire sublime-t-il la charogne et pourquoi ? 1/ L’horreur d’une macabre découverte 2/ Le double sens : la charogne et la femme , ressemblances ou destin similaire 3/ La déclaration d’amour à sa bien-aimée La découverte de la charogne Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme , Ce beau matin d'été si doux : Au détour d'un sentier une charogne infâme Sur un lit semé de cailloux, Les jambes en l'air, comme une femme lubrique, Brûlante et suant les poisons, Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique Son ventre plein d'exhalaisons.

Juste après le titre provocant, le ton lyrique détone et surprend.

Impératif et pronom sont une invitation au souvenir+ le Ggn « mon âme » est habituel à l’auteur et connote le sentiment amoureux CCT teès valorisant qui enjoint à imaginer une scène paisible et heureuse Ccl de même facture mais rupture du vers avec le GN et surtout l’adjectif « infâme » au sens d’horrible voire immoral.

La rime « âme/infâme » est audacieuse et choquante CCL avec métaphore qui mêle les contrastes : le lit renvoie à l’amour ? À l’endroit douillet ? Et le caillou à la dureté la description de la charogne commence par une référence sexuelle ;: comparaisobn de la charogne à une femme impudique, dépravée les deux participes présents renforcent l’image de débauche : la carcasse/ femme est enfiévrée (température corporelle et sueur) enjambemant (long sujet aux vers 5 suivi du verbe et complément vers 6).

deux adjectifs renvoient à l’image classique de la femme chez Baudelaire : l’indolence (cf Le sertpent) et la cruauté (cynisme) 2 / 2. »