Un bon roman se réduit il à son histoire ?
Publié le 09/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Un bon roman se réduit il à son histoire ?. Ce document contient 1577 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Homais dans Madame Bovary qui incarne le mythe d'un républicanisme étroit et sectaire, d'une culture mal assimilée et pourtant étalée, d'une « langue de bois » avide de pouvoir. à Cf. le génie balzacien réside dans la volonté de « faire concurrence à l'état civil » à travers ses personnages.( du particulier on passe à des figures générales voire universelles) 2) Maîtrise des techniques du récit Le roman est fondé essentiellement sur une bonne maîtrise des techniques du récit par le romancier. Il doit, en effet agencer les péripéties d'une manière convaincante afin de mener le lecteur au dénouement sans l'ennuyer. La maîtrise des techniques du récit permet d'ailleurs au romancier habile de transcender les contraintes habituelles de la narration et de la description et ainsi de dynamiser son histoire, affirmant par là même son talent de romancier et la valeur de son roman. Ex : La description symbolique à valeur proleptique chez Huysmans dans A Rebours : cf. le passage où Des Esseintes, le personnage principal se fait livrer des fleurs rares qui sont longuement décrites comme ayant l'allure fantastique et répugnante d'ulcères syphilitiques. Peu après, Des Esseintes fait un cauchemar au cours duquel il voit apparaître le spectre de la Grande vérole. Et la déchéance physique de Des Esseintes à la fin du roman, atteint d'une maladie nerveuse nous est ainsi discrètement expliquée par avance.
Homais dans Madame Bovary qui incarne le mythe d'un républicanisme étroit et sectaire, d'une culture mal assimilée et pourtant étalée, d'une « langue de bois » avide de pouvoir. à Cf. le génie balzacien réside dans la volonté de « faire concurrence à l'état civil » à travers ses personnages.( du particulier on passe à des figures générales voire universelles) 2) Maîtrise des techniques du récit Le roman est fondé essentiellement sur une bonne maîtrise des techniques du récit par le romancier. Il doit, en effet agencer les péripéties d'une manière convaincante afin de mener le lecteur au dénouement sans l'ennuyer. La maîtrise des techniques du récit permet d'ailleurs au romancier habile de transcender les contraintes habituelles de la narration et de la description et ainsi de dynamiser son histoire, affirmant par là même son talent de romancier et la valeur de son roman. Ex : La description symbolique à valeur proleptique chez Huysmans dans A Rebours : cf. le passage où Des Esseintes, le personnage principal se fait livrer des fleurs rares qui sont longuement décrites comme ayant l'allure fantastique et répugnante d'ulcères syphilitiques. Peu après, Des Esseintes fait un cauchemar au cours duquel il voit apparaître le spectre de la Grande vérole. Et la déchéance physique de Des Esseintes à la fin du roman, atteint d'une maladie nerveuse nous est ainsi discrètement expliquée par avance.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LECTURE LINEAIRE 4: extrait du roman de Denis Diderot, JACQUES LE FATALISTE ET SON MAITRE, « histoire de Mme de la Pommmeraye »
- Une histoire intéressante suffit-elle à faire un bon roman ?
- Le roman du XXe siècle semble déplacer vers les mots et le style lui-même l'intérêt que le lecteur portait auparavant aux personnages et à leur histoire.
- Une bonne histoire suffit-elle à faire un bon roman ?
- l'histoire est du roman qui a été. Le roman est de l'histoire qui aurait pu être (Edmond de Goncourt). qu'en pensez-vous ?