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Turquie (2005-2006) Incertitudes politiques et économiques

Publié le 27/09/2020

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« Turquie (2005-2006) Incertitudes politiques et économiques Malgré les difficultés liées à l'adoption du Traité constitutionnel européen, les négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne (UE) ont commencé, comme prévu, le 3 octobre 2005, après que leurs conditions ont été âprement débattues : l'option d'un partenariat privilégié a été enterrée, au profit de l'objectif d'une adhésion pleine et entière.

En revanche, l'issue des négociations demeurait ouverte et suspendue à la « capacité d'absorption » de l'Union.

Ainsi, un processus de criblage, devant juger de la compatibilité des règles en vigueur en Turquie avec les acquis communautaires, a débuté.

Sur chacun des 35 chapitres, la Commission européenne préparait un rapport, dont l'approbation à l'unanimité des pays membres était nécessaire à l'ouverture des négociations.

En juin 2006, celles-ci ont été entamées sur le premier chapitre (science et recherche), bien qu'un groupe de pays dirigé par la France ait souhaité soumettre le processus d'adhésion à l'inclusion de critères politiques, relevant normalement d'autres chapitres.

Pratique sans précédent, à laquelle se sont opposés d'autres membres de l'UE et la Commission elle-même.

La Turquie a craint qu'une telle inclusion n'entraîne des demandes politiquement sensibles, comme l'enseignement en langue kurde.

Le cas de Chypre a constitué un second blocage : bien qu'ayant signé le protocole additionnel élargissant l'union douanière aux nouveaux membres de l'UE, la Turquie a refusé d'y voir la reconnaissance de l'administration chypriote grecque, et a conditionné l'ouverture de ses ports de commerce à la fin de l'isolement de la république turque de Chypre nord.

Contre ceux qui voulaient lier sa candidature à la résolution de la question chypriote, la Turquie a privilégié son règlement sous les auspices de l'ONU. D'autre part, le rapport de la Commission européenne sur les progrès de la Turquie (novembre 2005) a déploré un ralentissement des réformes et leur application inégale.

Il a appelé Ankara à mettre fin aux restrictions à la liberté d'expression, critiquant notamment l'inculpation de l'écrivain Orhan Pamuk pour avoir évoqué la mort d'un million d'Arméniens dans un magazine suisse – inculpation finalement abandonnée au début de l'année 2006.

Les réformes ont continué, mais restaient timides : début 2006 toujours, trois médias ont été autorisés à émettre en langue kurde, mais au maximum quelques heures par semaine et avec des sous-titres ou des traductions turques.

Le gouvernement a aussi annoncé un 9e paquet de réformes d'harmonisation : le contrôle accru des dépenses militaires, la fin des restrictions au droit de propriété des fondations religieuses non musulmanes, la transparence dans le financement des partis ou la lutte contre la corruption ont été annoncés, cependant que la dépénalisation de tout propos injurieux à l'égard de l'État n'était pas envisagée. Équilibres fragiles en politique intérieure Et si le gouvernement préférait reporter ces négociations épineuses après les élections législatives ? Celles-ci sont en effet prévues à l'automne 2007.

Une. »

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