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Turquie (2002-2003): Changements politiques et contraintes externes

Publié le 30/09/2020

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« Turquie (2002-2003): Changements politiques et contraintes externes La période 2002-2003 aura été marquée par d'importants changements sur le plan intérieur et par des tensions avecc les principaux partenaires extérieurs, l'Union européenne (UE) et les États-Unis. Constituée à l'issue des élections d'avril 1999, la coalition artificielle entre le MHP (Parti du mouvement nationaliste, droite ultranationaliste), le DSP (Parti de la gauche démocratique, nationaliste de gauche) et l'ANAP (Parti de la mère patrie, centre droit) s'était révélée incapable de gérer une économie qui souffrait d'une inflation galopante et d'un système bancaire au bord de la faillite, entraînant en février 2001 une crise économique sans précédent depuis l'après-guerre.

Divisée sur des enjeux cruciaux comme les relations avec l'UE, la coalition semblait menacée.

À l'occasion de la maladie du Premier ministre Bülent Ecevit au printemps 2002, des élections législatives anticipées ont été fixées au 3 novembre suivant. Le raz de marée des législatives Lors de ce scrutin, les électeurs ont rejeté les partis au pouvoir, profondément discrédités.

Aucun d'entre eux n'a obtenu de représentation parlementaire et nombre de personnalités ayant marqué les dernières décennies – Bülent Ecevit, Mesut Yilmaz et Tansu Çiller, dirigeants respectifs du DSP, de l'ANAP et du DYP (Parti de la juste voie, centre droit) – ont été obligées de se retirer de la vie politique active.

Le grand vainqueur a été l'AKP (Parti de la justice et du développement, libéral-conservateur), créé en juillet 2001.

Avec 34,3 % des suffrages exprimés, il a obtenu 64 % des sièges au Parlement.

Mais son leader très populaire, Tayyip Erdogan, a été déclaré inéligible du fait de sa condamnation en 1999 pour «discours séditieux».

Le poste de Premier ministre est donc revenu au «numéro deux» de l'AKP, Abdullah Gül, le temps d'organiser une élection partielle et de procéder aux réformes nécessaires pour restituer l'éligibilité de T.

Erdogan, lequel a formé un nouveau gouvernement dès mars 2003. Pour la première fois depuis 1987, le premier parti n'avait pas à négocier avec des partenaires au sein d'une coalition.

Avec sa confortable majorité, le gouvernement pouvait même envisager de modifier en profondeur les équilibres institutionnels et politiques.

Il s'est notamment engagé dans des réformes visant à diminuer le poids de l'État : autonomisation des administrations locales ; réforme de l'éducation supérieure ; accélération des privatisations. En décembre 2002, il a levé l'état d'urgence, installé dans certaines provinces depuis 1978 en raison de la violence politique. Cette configuration a eu des répercussions positives en Turquie et à l'étranger, notamment sur les acteurs économiques.

L'AKP a certes donné des gages de continuité, aussi bien en économie qu'en politique étrangère.

Même s'il est issu du courant «réformiste» de l'ancien parti islamiste Fazilet – dissous en juin 2001 pour «atteinte à l'ordre constitutionnel laïque» –, l'AKP a su refuser la référence à l'islam au profit d'un appel consensuel aux valeurs conservatrices et religieuses, présentées comme inhérentes à la culture nationale.

Au-delà de. »

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