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Albanie 2002-2003 Tentatives de réformes politiques

Publié le 10/09/2020

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« Albanie 2002-2003 Tentatives de réformes politiques L'accord informel conclu entre les deux principaux protagonistes de la vie politique depuis douze ans, Fatos Nano (Parti socialiste – PS, au pouvoir) et Sali Berisha (Parti démocratique – PD, opposition), a permis l'élection en juillet 2002 d'un président de la République «consensuel», l'ancien général Alfred Moisiu.

Ayant fait de la fin de la lutte entre les deux adversaires le préalable à tout rapprochement, l'Union européenne (UE) a accepté en octobre 2002 d'ouvrir des négociations (engagées en février 2003) en vue d'un Accord d'association et de stabilisation (première étape vers l'adhésion).

Entre-temps, l'accord politique entre F.

Nano et S.

Berisha n'a pas été respecté, mais l'opposition a semblé s'en tenir au jeu parlementaire plutôt qu'aux manifestations de rue jusqu'alors habituelles.

Le gouvernement de F.

Nano a profité de ce climat politique relativement calme pour agir dans la lutte contre les trafics de migrants illégaux (blocage de la filière entre l'Albanie et l'Italie) et envisager, avec la collaboration de la Banque mondiale, une solution à la crise énergétique récurrente d'ici 2015.

Mais les chantiers demeuraient nombreux (lutte contre le crime organisé et la corruption, réformes du système judiciaire et du code électoral, solution définitive à la question de la propriété privée soulevée par la décollectivisation de 1992 et restructuration de l'administration publique) et les critiques ont abondé (en particulier à propos des pressions exercées par le pouvoir sur les médias et de ses liens avec le crime organisé).

Par ailleurs, l'action énergique du jeune maire PS de Tirana, Edi Rama, dans le domaine de l'aménagement urbain a illustré un renouvellement, encore limité, de la classe politique. L'Albanie a renforcé sa politique de coopération régionale (reprise des relations économiques avec la Serbie), mais s'est heurtée à quelques problèmes toujours en suspens (question des compensations à apporter aux Tchames, ces Albanais d'Épire expulsés par la Grèce en 1944).

L'Albanie a apporté un soutien résolu aux États-Unis dans leur guerre contre le régime irakien (mars 2003), en conformité avec le sentiment proaméricain qui domine dans la classe politique et dans la population.. »

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