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Turkménistan (2004-2005) La dérive du système Nyazov

Publié le 27/09/2020

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« Turkménistan (2004-2005) La dérive du système Nyazov À la tête d’un régime dictatorial, Separmourad Nyazov a été élu en 1992 et réélu président à vie en 1999.

Mais, en avril 2005, il a annoncé qu’il remettrait son mandat en jeu pour 2009, date prévue de l’élection présidentielle.

Les élections législatives du 19 décembre 2004 ont été remportées par des candidats issus de son clan politique, le Parti démocratique du Turkménistan.

Aucun autre parti n’est autorisé et, après la pseudo-tentative d’assassinat perpétrée contre lui le 25 novembre 2002, la répression a continué de s’intensifier, frappant notamment les dignitaires religieux musulmans et chrétiens, les minorités nationales (Russes et Ouzbeks), ainsi que les hauts responsables de l’État perçus comme de potentiels rivaux.

Compte tenu de l’importance des enjeux pétroliers et gaziers dans la région, les relations entre le pouvoir et Moscou, d’ordinaire contrastées, se sont améliorées.

Les relations avec l’Ouzbékistan voisin se sont aussi normalisées en novembre 2004, mettant ainsi fin à des années de tension. Véritable politique d’endoctrinement idéologique, le culte de la personnalité de S.

Nyazov n’a cessé de s’accentuer.

Son Ruhnama (« Le Livre de l’âme »), paru en 2001 (tome 1) et 2004 (tome 2), est considéré comme une œuvre spirituelle au même titre que le Coran : sa connaissance est nécessaire pour obtenir son permis de conduire ou réussir un examen.

Des tracts appelant à renverser le régime ont été diffusés en juillet 2004 dans les bazars de la capitale Achkhabad, qui ont officiellement été attribués à l’opposition en exil réunie autour de l’Union des forces démocratiques du Turkménistan.

Après avoir renvoyé l’ambassadrice de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) en août 2004, S.

Nyazov a renoué un dialogue avec l’Union européenne (UE) en mai 2005. L’économie, qui repose essentiellement sur les exportations d’hydrocarbures et de gaz, est fragile.

Les recettes tirées de ces richesses profitent aux dirigeants du pays, tandis que la population est maintenue dans un état de pauvreté.. »

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