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Turkménistan (1999-2000) Le feuilleton du gaz

Publié le 27/09/2020

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« Turkménistan (1999-2000) Le feuilleton du gaz La scène politique est passée entièrement sous le contrôle du président Separmourad Nyazov, qui a obtenu du Parlement la présidence à vie (vote à l'unanimité), en décembre 1999.

Le 12, des élections législatives, non reconnues par l'OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), ont mis en lice 104 candidats pour 50 postes, presque tous membres de la formation du président, le Parti démocratique du Turkménistan.

En février 2000, des poursuites ont été engagées contre un religieux, Hoja Ahmed Orazgylych, qui avait critiqué l'usage de sapins de Noël et le chant d'hymnes à la gloire du président, à l'occasion du 31 décembre. La grande affaire du Turkménistan restait cependant de trouver des voies d'exportation de son gaz naturel.

L'endettement du pays (largement dû aux dépenses somptuaires du président) et l'absence d'autres ressources rendent indispensable la mise en place de nouveaux gazoducs.

Achkhabad a d'abord accepté, sous la pression américaine, de rejoindre le projet Bakou-Ceyhan (Turquie), par la construction d'un gazoduc transcaspien reliant le pays à Bakou.

Mais la découverte d'importantes réserves de gaz dans la partie azerbaïdjanaise de la mer Caspienne a rendu rivaux le Turkménistan et l'Azerbaïdjan : Bakou a exigé de bénéficier de la moitié de la capacité de transports (contre 15 % prévus initialement), ce qui rendrait le gazoduc non rentable pour les Turkmènes.

Un accord avec le russe Gazprom a été annoncé en février 2000, par lequel les Russes évacueraient le gaz turkmène à un prix supérieur à celui pratiqué jusque-là.

Simultanément, le Turkménistan annonçait un accord avec l'Iran, pour le transport de gaz turkmène vers la Turquie.

Enfin, un projet de gazoduc reliant le Turkménistan au Pakistan (avec un prolongement vers l'Inde) a été annoncé lors d'une visite du ministre turkmène des Affaires étrangères Boris Sheykhmuredov à Islamabad et auprès des taliban afghans.

Un dernier rebondissement, le 14 mars 2000, annonçait un nouvel accord de répartition du gazoduc transcaspien, cette fois favorable au Turkménistan.

Cette activité brouillonne a renforcé l'isolement du Turkménistan, qui ne s'est pas pour autant rapproché de Moscou (les derniers officiers russes en poste dans le pays sont partis en octobre 1999).. »

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