Databac

Tunnels alpins

Publié le 16/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Tunnels alpins Ce document contient 485 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.

« 1 / 2 16 juin 19S5 Série No 48 Fic:1e No 563 Tunnels alpins 1.

Après la guerre, l'intensification des relations internationales et les grands regrou­ pements économiques ont entraîné le remplacement de politiques nationales par une politique Internationale des transports (Convention de Genève du 16 septembre 1950 qui classa 45 000 km.

de routes de dix-sept pays européens comme itinéraires inter­ nationaux, Symposium international des grands tunnels routiers à Genève en juin 1964).

Il était évident que les tunnels traditionnels (ferroviaires) du Mont-Cenis, du Simplon, du Brenner et du Saint-Gothard, qui franchissent les Alpes, ne pouvaient suffire au trafic moderne.

2.

Deux projets ont déjà été réalisés.

Le tunnel du Grand-Saint-Bernard, ouvert à la circulation le 19 mars 1964, qui a 5 km.

828 de long, fait d'excellentes affaires.

Il abrite l'oléoduc Gênes-Suisse et relie, grâce à un ensemble d'autoroutes à peu près achevé, l'Italie du Nord (et du Sud, par l'« autostrade du soleil») à la Suisse, l'Allemagne et la Hollande.

Cette voie qui permet le passage de trois cents véhicules à l'heure est une dangereuse rivale pour le tunnel sous le Mont-Blanc, qui sera ouvert à la circu­ lation en juillet 1965.

3.

Plusieurs projets importants de nouveaux tunnels routiers sont à l'étude.

Le tunnel du Mercantour (12 km.

350) relierait le Piémont à la Côte d'Azur en passant sous le col de la Cerise.

C'est un projet de 1925, repris actuellement par les Italiens qui en ont dressé les plans et ont constitué (août 1964) la société italienne " pour le percement du Mercantour"· Un tunnel de 12 km.

300 sous le Mont-Fréjus entre Modane et Bardon­ nèche (doublant l'actuel tunnel ferroviaire du Mont-Cenis), pour lequel des sociétés d'économie mixte ont été constituées en Italie et en France, établirait une liaison routière Lyon-Grenoble-Turin.

Un tunnel routier du Saint-Gothard, long de 16 km., doublant le tunnel ferroviaire lequel pourrait être remplacé par un " tunnel de base » de 45 km., et le " Splugen "• tunnel ferroviaire de 43 km.

500, intensifieraient les rela­ tions entre l'Allemagne du Sud et l'Italie.

La création d'autres tunnels routiers est envisagée, au Simplon, au Stelvio et au Brenner.

4.

Dans les projets qui intéressent à la fois la France et l'Italie, comme le Mercan­ tour, le gouvernement français est extrêmement réservé.

C'est que le succès d'un tunnel routier dépend essentiellement des voies d'accès.

Les réseaux italien et alle­ mand d'autoroutes (second et premier d'Europe) ont assuré le succès du tunnel du Grand-Saint-Bernard, tandis que la grave insuffisance des autoroutes françaises compromettra celui du tunnel du Mont-Blanc.

5.

De plus, les tunnels projetés sont gigantesques et l'on attend avec curiosité les résultats du tunnel du Mont-Blanc (le plus long actuellement) pour décider de la valeur de certaines solutions techniques (ventilation et rythme de circulation des véhicules) et du fonctionnement de la société d'exploitation.

L'expérience a montré en outre que les devis de ces ouvrages sont toujours dépassés et que la durée des travaux excède les prévisions. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles