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Toute prise de conscience est-elle libératrice ?

Publié le 01/03/2021

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« Toute prise de conscience est-elle libératrice ? Je pense qu'au contraire, toute prise de conscience se révèle être un poids supplémentaire ! bien heureux les ignorants ! ils ne se torturent point l'esprit...

Prendre conscience de ce qui nous entoure, peu importe le domaine, nous amène à nous questionner, à se remettre en cause, à agir...mais n'est-ce pas le plus important ? à défaut d'être libre, au moins nous pouvons prendre des décisions en notre âme et conscience. Pas nécessairement.

Un fumeur prend conscience qu'il met sa vie en danger avec son vice.

Est-il libéré pour autant? Pas si il continu de fumer ! En matière de culte ou de croyance, c'est la même chose.

On peut être mit face à une réalité, sans forcément la faire nôtre, sans accepter qu'elle agisse sur nous (nos convictions, notre personnalité, notre façon de vivre).

Ce refus peut nous causer du tort.

Il n'est jamais bon de fuir la réalité.

A plus ou moins long terme, elle nous rattrape toujours. C'est le début de la libération si tu en fais quelque chose après.

La prise de conscience c'est le pas vers la liberté Non, cela t'aidera probablement à mieux te gérer, mais ne te libérera pas forcément.

Tout dépend ce dont tu dois prendre conscience. Prendre conscience que l'on est seul devant notre avenir et de nos choix permet d'être soi même et non suivre un autre.

Celui qui suit une idée parce que c'est comme ça et il faut pas trop réfléchir , celui là n'est pas libre car il va y avoir une lutte en lui qui va l'empêcher d'avancer.

Non, mais c'est le début d'une libération.

La compréhension vient après la prise de conscience, une fois comprit " la chose " on la domine, on devient libre.

Peut être bien que oui, peut être bien que non.

Dans ce dernier cas, on peut prendre conscience que ce dont on a toujours cru est faux et ca peut être pour nous un grand choc.

Tout être humain quelque soit sa confession a des repères et si un jour il découvre que ces repères sont basés sur des principes erronés, c'est tout le fondement de son existence qui s'effondre.

Pour traiter ce sujet, il faut commencer par bien comprendre ce qu’est une « prise de conscience «.

L’expression suggère en effet une certaine soudaineté.

La prise de conscience implique un arrachement soudain, voire brutal à un état de relative inconscience, et donc à un certain rapport au monde et au temps qu’il nous faudra définir.

Si la prise de conscience implique un changement d’état du sujet qui prend conscience, dans l’usage courant de l’expression, on dit que l’on prend conscience de quelque chose .

Dans cette dissertation, il apparaît tout à fait intéressant de définir ce qu’est ce « quelque chose «. Je peux prendre conscience de mon existence, mais je peux aussi prendre conscience d’autre chose, par exemple du mal que je fais à autrui.

La prise de conscience implique aussi une prise de connaissance.

Connaissance de soi dans le premier cas, connaissance des conséquences de mes actions dans le second. L’adjectif « libératrice « suggère que la prise de conscience nous ferait accéder à un niveau supérieur de liberté.

Il ne s’agit pas de se demander si la prise de conscience nous libère tout à fait, mais si j’accède plus ou moins à un autre genre de liberté.

Si toute prise de conscience est libératrice, cela signifie qu’il est de l’essence même de la prise de conscience d’être libératrice.

Il faut enfin définir ce qu’est la liberté.

Si on la définit comme ne pas être empêché, la prise de conscience pourrait ne pas toujours être libératrice.

Il faudra dans la dissertation réserver une partie à cette question du statut de liberté. Le sujet nous invite à nous demander si certaines prises de conscience pourraient ne pas être libératrices. Cela doit nous amener à distinguer plusieurs cas de prise de conscience, mais aussi à réfléchir sur ce que ces expériences diverses peuvent avoir en commun.

Peut-on affirmer que toute prise de conscience est libératrice ? cette idée étant très largement acceptée, elle fait partie de la doxa, c’est-à-dire des opinions communes.

des opinions communes.

3.

La prise de conscience ne peut-elle pas être un empêchement intérieur ? a) La prise de conscience nous éloigne de l'action.

Elle semble rendre possible l'apparition du sujet libre qui a une volonté inconditionnée (non déterminée), et un point de vue plus large.

Plus il y a de prise de conscience, plus - semble-t-il - le sujet est libre.

b)Néanmoins, n'y a-t-il pas un excès de prise de conscience qui nous écarte de l'action ? Or, dans l'action je me forge une personnalité.

Trop de conscience finit peut-être par détruire le sujet libre connaissant et agissant.

c)Si je prend conscience de tout, je ne peux plus agir, d'autant que je peux prendre conscience de choses sur mes actions passées, et éprouver éventuellement de la mauvaise conscience.

Je risque de sombrer dans l'immobilisme et donc dans le contraire de la liberté.. »

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