Togo (1997-1998)
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Togo (1997-1998). Ce document contient 621 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Togo (1997-1998)
Les élections présidentielles du 21 juin 1998 ont officiellement donné dès le
premier tour la victoire au général Étienne Gnassingbé Éyadéma par 52,13 % des
voix, contre 34,6 % à son principal rival Gilchrist Olympio, de l'Union des
forces de changement (UFC).
Mais ces résultats ont été fortement contestés par
ce dernier qui a lancé des opérations " villes mortes " les 17 et 24 juillet.
L'Union européenne, l'un des principaux bailleurs de fonds du Togo, qui s'est
financièrement engagée dans l'organisation de ces élections (3,78 milliards de
francs CFA contre 2 à l'État togolais), se fondant sur les résultats réels
sortis des urnes, n'a pas davantage reconnu la validité de la réélection du
président sortant, au pouvoir depuis 1967.
Gelés à la suite des présidentielles
frauduleuses de 1993, ses 310 millions FF d'aide au Togo attendront des jours
meilleurs dans les caisses de Bruxelles.
Le pouvoir n'a jamais cessé de violer les droits de l'homme et d'étendre sa
mainmise sur les médias et les institutions du pays.
La situation économique
était, quant à elle, toujours morose, les investisseurs boudant le pays, affecté
depuis février par une pénurie d'électricité.
Le FMI, qui a estimé la croissance
du PIB à 4,8 % en 1997, tableait sur 5,2 % pour 1998.
Il soutenait dans le même
temps que l'inflation descendrait de 8,2 % en 1997 à 3,7 % en 1998.
Il allait
devoir revoir ses prévisions à la baisse, une chute d'au moins 40 % de recettes
fiscales étant prévue, que ni les engagements du FMI en janvier (15 millions de
dollars), de la Banque mondiale en mars (30 millions de dollars), ni les
recettes attendues de la privatisation de quatorze entreprises publiques (OTP,
CEET et une dizaine d'hôtels de luxe, etc.) ne pourraient compenser.
Sans négliger son amitié traditionnelle, même refroidie, avec la France, le
général Éyadéma a multiplié, au cours du premier semestre 1998, les déplacements
au Moyen-Orient (Israël, Iran), et au Ghana qui recevait le 12 mai pour la
première fois la visite d'un chef d'État togolais..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Tunisie (1997-1998)
- Soudan (1997-1998)
- Slovénie (1997-1998)
- Sainte-Lucie (1997-1998)
- République dominicaine (1997-1998)