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Tocqueville (1805-1859): LA CONDITION DÉMOCRATIQUE

Publié le 18/06/2020

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« A. La médiocrité démocratique ? Les grandes différences de richesse, de mode de vie, d'éducation et d'intelligence qui frappent dans les aristocraties tendent à s'atténuer en démocratie. Tout devient uniforme et les différences sont mollement défendues; même les opinions sont semblables. On ne meurt plus pour des idées, puisqu'elles se ressemblent et se valent toutes. ? La nation démocratique cherche moins à briller par quelques exploits ou quelques grands qu'à prospérer dans son ensemble. La politique ne cherche plus, ou ne trouve plus, de héros. La science et les arts, qui ne sont plus cultivés pour la joie de quelques-uns, mais pour le bien-être que tous peuvent en tirer, s'étiolent en qualité en même temps qu'ils s'accroissent en quantité. Même les vices et les crimes rapetissent et se répandent. ...»

« Tocqueville (1805-1859) - ,-- LA CONDITION DÉMOCRATIQUE N aturellement aristocratique*, Tocqueville s'attache à décrire l'avènement de la démocratie* comme inéluctable. Il est aussi éloigné de s'en réjouir sans réfléchir que de le déplorer en s'en éloignant.

Une rigoureuse connaissance de la nature de la démo­ cratie indiquera quels défauts il faut pallier, mais aussi quels avantages on peut réellement en tirer. 1.

La nature de l'état démocratique A.

Démocratie et aristocratie ■ Quel que soit le mode de gouvernement, le principe de la souverai­ neté du peuple est le fondement de tout État: cela ne signifie pas que la démocratie est le régime politique légitime ou fondamental.

Le plus souvent, même en démocratie, ce principe est caché, détourné ou neu­ tralisé par les institutions.

L'état démocratique ou aristocratique d'un peuple conviennent également à sa souveraineté ; ils se manifestent dans les lois, les mœurs, les états sociaux, les opinions. ■ Un peuple aristocratique cherche le maintient de l'ordre et de la hié­ rarchie avant tout, un peuple démocratique met l'égalité au-dessus de tout le reste.

Un peuple démocratique préférerait la tyrannie d'un seul, sous lequel tous seraient égaux, que la hiérarchisation de la société.

Le peuple démocratique prise avant tout la simplicité et l'uniformité dans les lois comme dans les idées ; un peuple aristocratique, la complexité et le contraste. B.

Les opinions démocratiques ■ L'idée d'égalité qui anime la société démocratique s'applique entoutes choses.

Du principe de l'égalité des intelligences, on tire une loi de la majorité, que les minorités qui se pensent éclairées admettent dif­ ficilement; le principe prévaut toujours, du moins en droit, qu'il faut préférer l'intérêt général à des intérêts particuliers. ■ Dans une société démocratique, chacun peut s'élever aussi haut que son talent le lui permet, sans entraves institutionnelles.

De là l'idée que l'histoire serait mue par la perfectibilité humaine.

Une société aris­ tocratique au contraire s'appuie sur l'idée de l'invariabilité de la nature humaine. ■ Les classes fixes de la société aristocratique avaient besoin les unes des autres.

L'égalité des conditions détruit la solidarité qui en découlait et instaure l'individualisme, sentiment réfléchi de la recherche de son intérêt propre, distinct de la passion de l'égoïsme.. »

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