Thomas D’Aquin: peut-on légitimer le vol ?

« PECOUT LILO T ST2S 2 1.dŽgagez lÕidŽe principale du texte et les Žtapes de lÕargumentation Thomas DÕAquin pense que tous nos biens ne nous appartiennent pas totalement.

En effet, pour lui, nous avons une obligation de donner les biens que nous possŽdons en surabondance ˆ ceux qui en ont besoin.

Il va mme plus loin en affirmant que lÕHomme peut se servir librement dans nos biens dŽs lors quÕil est dans un cas de nŽcessitŽ vitale et cela suivant le principe du droit naturel ou divin, ce ne serait pas du vol dans ce cas. Thomas DÕAquin dit que la propriŽtŽ privŽe de certains, autorisŽ par le droit humain, doit tre compatible avec la satisfaction des besoins de tous, qui relve du droit divin, droit prescrit par Dieu.

Il prŽsente donc la subordination du droit humain, droit Žcrit par les hommes, au droit naturel, non Žcrit et donc le droit du coeur, ou divin.

Le droit est dŽÞni comme l'ensemble des rgles qui rŽgissent la conduite des hommes et des femmes en sociŽtŽ, les rapports sociaux.

Les dŽfenseurs du droit naturel avancent que le droit positif ne peut recevoir de fondement que dÕune norme juridique supŽrieure valable pour tous en tout temps : le droit naturel.

Le droit naturel se fonde sur la nature humaine, laquelle, en tant quÕelle possde des caractŽristiques universelles, peut lŽgitimement revendiquer des droits qui ne dŽpendent aucunement des circonstances.

Le droit naturel tend donc vers un idŽal moral.

Plut™t que de sÕinterroger si une action est lŽgale, il se demande si elle est lŽgitime. Thomas dÕAquin distingue une justice des hommes et une justice de Dieu.

La premire, dŽÞnissant les rgles de propriŽtŽ, interdit et punit le vol.

Le plus souvent, elle nÕoblige pas ˆ la charitŽ.

Mais, selon Thomas dÕAquin, Dieu nÕa pas crŽŽ lÕhumanitŽ pour exposer des personnes ˆ la famine : dans une telle situation, la loi humaine doit sÕeffacer devant la loi divine.

Il rŽsulte de tout cela que le partage des biens et leur appropriation, non Žquitables car certains ont tout et dÕautres rien, selon le droit de la propriŽtŽ ne supprime pas le droit naturel et donc les Hommes doivent utiliser leurs biens en vue du besoin de tous. Thomas DÕAquin Žnonce ensuite que les riches ont le devoir dÕaider les pauvres en fonction de leurs moyens et ˆ partir de lˆ ils doivent distribuŽs, par le droit naturel, tout ce quÕils possdent en surabondance aux pauvres.

Voilˆ pourquoi Saint Ambroise a Žcrit Ç le pain que tu gardes appartient ˆ ceux qui ont faim, les vtements que tu caches appartient ˆ ceux qui sont nus et lÕargent que tu enfouis est le rachat et la dŽlivrance des malheureux È.

Il y a un devoir de charitŽ.

Saint Ambroise insinue Žgalement que les biens. »