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Saint Thomas d'Aquin (1225-1274): LA NATURE DE LHOMME ET LA GRÂCE DE DIEU

Publié le 19/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Saint Thomas d'Aquin (1225-1274): LA NATURE DE LHOMME ET LA GRÂCE DE DIEU. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« II y a deux voies d'accès à Dieu : la raison et la révélation, La raison est la faculté de concevoir des idées. La révélation est la parole de Dieu lui-même, contenue dans l'Écriture sainte, à laquelle on adhère par la foi. Il y a deux types dethéologie (complémentaires) : la théologie rationnelle démontre l'existence d'un être parfait que l'on appelle « Dieu » (les cinq voies*) ; la théologie révélée, étude rationnelle de ce que Dieu nous dit de Lui-même dans sa révélation, et que la raison ne peut démontrer a priori. Il ne peut y avoir de contradiction entre la foi et la raison. Car la révélation, en laquelle on a foi, et la raison viennent de Dieu. Or Dieu ne peut se contredire. La foi apporte à la raison des vérités qu'elle ne peut découvrir, et qui la renforcent. Quant à la foi, la raison l'aide à se comprendre elle-même. B. La foi, attitude rationnelle et vertu théologale ? Alors que la raison est une faculté, la foi est une attitude de l'esprit. Elle consiste à croire de toute son âme à la vérité de certaines propositions. Elle a deux aspects : elle est un acte lucide et volontaire de l'intelligence, en l'absence de preuves ou de vision ; mais elle est aussi un mouvement spontané de l'esprit, une certitude qui est un don de Dieu. La foi n'est pas une naïve et passive crédulité : non seulement il y a des « raisons de croire », mais elle est un acte de la volonté qui vise le bien suprême. La foi est enracinée dans ce qu'il y a de plus profond en l'homme : le désir et l'amour de Dieu. Prendre conscience de ce désir inhérent à notre nature, c'est du même coup prendre conscience de son objet, sans pour autant le voir ni le connaître. Bref, c'est croire en Dieu. 2. La loi naturelle ...»

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S aint _Thom a s d' Aq11 i n_J1225:-1274) LA NATURE DE rHoMME ET LA GRÂCE DE DIEU P our Thomas d'Aquin, il y a un profonde complémentarité entre la philosophie d'Aristote ( « le Philosophe ») et la théo­ logie chrétienne.

L'une nous enseigne ce que la raison peut connaître sans la révélation religieuse ; l'autre doit conduire cette philosophie au-delà de ce que la raison peut atteindre. 1.

Foi et raison A.

La raison et la révélation11 Il y a deux voies d'accès à Dieu : la raison et la révélation.

La raison est la faculté de concevoir des idées.

La révélation est la parole de Dieu lui-même, contenue dans! 'Écriture sainte, à laquelle on adhère par la foi. i!I Il y a deux types dethéologie (complémentaires) : la théologie ration­ nelle démontre l'existence d'un être parfait que l'on appelle« Dieu» (les cinq voies*) ; la théologie révélée, étude rationnelle de ce que Dieu nous dit de Lui-même dans sa révélation, et que la raison ne peut démon­ trer a priori. Il Il ne peut y avoir de contradiction entre la foi et la raison.

Car la révélation, en laquelle on a foi, et la raison viennent de Dieu.

Or Dieu ne peut se contredire.

La foi apporte à la raison des vérités qu'elle ne peut découvrir, et qui la renforcent.

Quant à la foi, la raison l'aide à se com­ prendre elle-même. B.

La foi, attitude rationnelle et vertu théologale ■ Alors que la raison est une faculté, la foi est une attitude de l'esprit. Elle consiste à croire de toute son âme à la vérité de certaines proposi­ tions.

Elle a deux aspects : elle est un acte lucide et volontaire de l'intel­ ligence, en l'absence de preuves ou de vision ; mais elle est aussi un mouvement spontané de l'esprit, une certitude qui est un don de Dieu. 1!11 La foi n'est pas une naïve et passive crédulité : non seulement il y a des « raisons de croire», mais elle est un acte de la volonté qui vise le bien suprême.

L a foi est enracinée dans ce qu'il y a de plus profond en l'homme : le désir et l'amour de Dieu.

Prendre conscience de ce désir inhérent à notre nature, c'est du même coup prendre conscience de son objet, sans pour autant le voir ni le connaître.

Bref, c'est croire en Dieu. 2.

La loi naturelle A.

Le bien moral111 Saint Thomas intègre la morale et la politique d'Aristote dans le cadre du christianisme.

L'homme a une fin : le bonheur céleste, qui est la. »

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