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Théophile Delcassé (1852-1923)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Théophile Delcassé (1852-1923) Né à Pamiers dans l'Ariège, ce journaliste lancé par Gambetta se sent bientôt attiré par lemonde politique et ne tarde pas à être élu député radical de Foix (1889). Ce document contient 213 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


Homme politique français. Député radical de l'Ariège en 1889, ministre des Colonies (1894/95), puis ministre des Affaires étrangères (1898/1905), il travailla à rompre l'isolement diplomatique de la France. Malgré l'incident de Fachoda (nov. 1898) et la vague anglophobe qui s'ensuivit, il réussit à établir l'Entente cordiale avec la Grande-Bretagne (avr. 1904). Ministre de la Marine (1911/13), il revint aux Affaires étrangères (août 1914/oct. 1915) et acheva de détacher l'Italie de son ancien allié austro-allemand.

« Théophile Delcassé 1852-1923 Né à Pamiers dans l'Ariège, ce journaliste lancé par Gambetta se sent bientôt attiré par le monde politique et ne tarde pas à être élu député radical de Foix (1889).

Sous-secrétaire d'État, puis ministre des Colonies dans le cabinet Dupuy, il devient ministre des Affaires étrangères en 1898, conservant ce poste jusqu'en 1905 ; il accomplit pendant ces sept ans une œ uvre d'une extrême importance, remaniant totalement la politique extérieure de la France et luttant contre son isolement diplomatique.

Il resserre ainsi l'alliance franco-russe, opère un rapprochement avec l'Italie à la suite d'accords commerciaux et politiques.

Enfin, réagissant contre l'anglophobie alors de rigueur au Quai d'Orsay, il liquide l'incident de Fachoda (1899) et entreprend dès lors la réalisation d'un vaste plan politique d'Entente cordiale avec l'Angleterre, aidé dans cette tache délicate par Cambon, alors ambassadeur à Londres, puis par Édouard VII lui-même.

Mais sa politique vis-à-vis de l'Allemagne l'oblige à démissionner en juin 1905.

Ministre de la Marine en 1911, ambassadeur à Saint-Pétersbourg en 1913, il revient aux Affaires étrangères dans le ministère de Défense nationale de Viviani en août 1914.

Ses difficultés au sujet du problème balkanique et son état de santé le contraignent à donner sa démission (1915).

Retiré de la vie politique, il s'éteint à Nice en 1923.. »

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