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Theodor Woldsen Storm (1817-1888) Nouvelliste délicat, parfois tragique, peintre de la mer du Nord, de ses brumes, de son lent travail d'érosion.

Publié le 23/05/2020

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STORM Theodor Woldsen. Écrivain allemand. Né le 14 septembre 1817 à Husum, dans le Schleswig-Holstein, mort à Hade-marschen le 4 juillet 1888. Il était le fils d’un avocat de famille noble et son enfance s’écoula dans sa petite ville natale. Les grandes inondations de 1825 laissèrent chez lui une forte et terrible impression, et même dans son dernier récit il est encore question de cette catastrophe. Son paradis d’enfant fut un moulin à eau situé dans la propriété de ses grands-parents, non loin de la ville, et les impressions que lui suggérèrent alors ces paysages reviennent souvent dans ses œuvres. Après avoir fait ses humanités à Lubeck, où il fréquenta le poète réputé Geibel, il partit à vingt ans pour étudier le droit à Kiel, puis à Berlin. Étudiant, il publia avec les frères Mommsen — Theodor, le futur historien de Rome, et Tycho — le Livre des chants de trois amis [ 1843]. La même année, il s’installa comme avocat dans sa ville natale; il était passionné de musique et fonda une société chorale qu’il dirigea lui-même. Il s’éprit d’une cousine, Constance Woldsen, et l’épousa en 1846, mais son véritable grand amour fut une autre jeune fille, « la petite Do », une amie de sa sœur; il avait pour elle une passion qu’il ne ressentait pas pour Constance, toutefois il lutta contre ce sentiment et parvint à l’étouffer; mais les traces de cet amour et de ce combat sont visibles dans beaucoup de ses nouvelles. Dès les premiers temps de sa vie, conjugale, il commença à écrire des contes inspirés des récits d’une vieille gouvernante puis, peu à peu, il tira de sa propre substance les sujets de ses récits. Parmi ses premiers ouvrages se trouve l’un des plus accomplis, Immensee, qui le rendit immédiatement célèbre. En 1848, le Schleswig-Holstein se révolta contre le Danemark, mais celui-ci arrêta toute tentative ou tout mouvement d’indépendance. Storm, à qui l’on interdit l’exercice de la profession d’avocat, passa en Prusse où il obtint un modeste emploi dans la magistrature, à Potsdam, puis à Heiligenstadt. Au cours de ces années d’exil, dures à cause de la nostalgie de sa patrie, des difficultés matérielles et de son incapacité de s’adapter au milieu rude de la bureaucratie prussienne, il se lia avec Eichendorff, Fontane et Heyse. En 1855, pendant un voyage, il fit la connaissance de Mörike. Il regagna Husum après la fin de la guerre austro-prusso-danoise de 1864 et y devint juge. Un an après, il perdit sa femme, Constance; sa maison, l’existence de ses enfants imposèrent au poète la décision de se remarier, alors, il repensa à « la petite Do », qu’il avait complètement perdue de vue. Ce second mariage créa une situation psychologique très délicate qu’il a reproduite dans sa très belle nouvelle Viola tricolor. Son art d’écrivain avait mûri et s’était enrichi, aussi ses plus beaux récits datent-ils de cette époque : Aquis submersus, Les Fils du sénateur et son chef-d’œuvre, L’Homme au cheval blanc. A sa retraite, il s’établit dans une petite ville proche de Hademarsch et y mourut dans la sérénité. Il se trompa lui-même sur la valeur de son œuvre : jusqu’à la fin, il pensait être le plus grand poète lyrique vivant de la littérature allemande et il croyait que ses poésies seraient encore lues quand ses nouvelles seraient oubliées. Sa nature hypersensible d’artiste, apte aux finesses psychologiques et inspirée par les lignes du paysage nordique, a donné une tournure poétique particulière à ses nouvelles qui comptent parmi les plus belles de la littérature allemande du XIXe siècle.

« Theodor Woldsen Storm 1817-1888 Nouvelliste délicat, parfois tragique, peintre de la mer du Nord, de ses brumes, de son lent travail d'érosion.

On lit toujours Aquis submersus, les Contes du tonneau, Immensee, le Cavalier au cheval blanc , surtout, son chef-d'oeuvre.. »

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