THEME 4 : HISTOIRE ET MEMOIRES AXE INTRODUCTIF : Qu’est-ce que l’histoire et les mémoires ?
Publié le 22/02/2024
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THEME 4 : HISTOIRE ET MEMOIRES
AXE INTRODUCTIF : Qu’est-ce que l’histoire et les
mémoires ?
Introduction : Pourquoi peut-on dire que l’histoire et la
mémoire sont, toutefois, complémentaires ?
L’histoire est une science humaine étudiant les faits passés,
c’est une étude objective qui s’appuie sur la critique et la
confrontation des sources (archéologie, archives, mais aussi
témoignages).
Le but est d’expliquer le passé de façon neutre.
La mémoire (ou plutôt les mémoires) correspond à un
ensemble de souvenirs liés à un évènement vécu par un
individu ou un groupe.
La mémoire suppose un lien affectif au
passé : elle est donc subjective et partielle, celle d’une
personne ou d’un groupe.
La mémoire sert aussi de source au
travail des historiens.
L’histoire du XXème siècle et sa mémoire portent des enjeux
politiques et sociétaux qui s’inscrivent dans le paysage et
peuvent être source de conflits.
Ainsi, des lieux historiques deviennent des lieux de mémoire et
de commémorations comme Omaha Beach en Normandie ou
sur le champ de bataille de Verdun (Exemple : Fort
Douaumont)
Les mémoires sont aussi plurielles.
On peut citer l’exemple de
la Seconde Guerre Mondiale :
Les résistants :
-Gaullistes
-Communistes
Les prisonniers
de guerre
Les déportés
et enfants de
déportés
Les requis du
Service du
Travail
Obligatoire
Les
nostalgiques
du régime de
Vichy
Jusqu’aux années 1970, les mémoires de la Seconde Guerre
Mondiale ont été étouffées par une mémoire officielle reconnue
par l’Etat, ce dernier valorisait alors la France résistante,
surtout gaulliste, et minorait la collaboration.
Les mémoires étouffées (comme celle des Juifs déportés, de la
collaboration, mais aussi des prisonniers de guerre, etc.)
se sont réveillées après 1970, grâce aux procès et aux
témoignages.
La participation de la France à la collaboration devient une
réalité politique.
A partir des années 1970-1980, en France, des thèses
négationnistes ont nié la mémoire des génocides.
Dans les
années 1980 naît la notion de devoir de mémoire : il faut se
souvenir des évènements tragiques du passé afin qu’ils ne se
reproduisent pas.
Ainsi, au nom du devoir de mémoire, des lois mémorielles....
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