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theatre

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : theatre Ce document contient 206 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« Voir et Savoir Introduction        :   Savoir, c'est  donner son assentiment  à une  proposition en ayant  la certitude objective  de sa v érité. Cette certitude  est  li ée à des   proc édures de validation dont on peut rendre raison.Savoir, c'est savoir pourquoi on sait (justification en principe partageable, donc   à  pr étention universelle).

≠  conna ître.

  Un savoir peut   être constitu é par l'ensemble organis é des informations  disponibles dans  un   domaine donn é (savoirs scientifiques), ou par la ma îtrise conjointe d'un ensemble d'informations et des actions dont elles induisent   la   capacit é.

  Le   savoir   s'oppose   à  l'ignorance,   aux   opinions   et   aux   croyances,   mais   ne   se   r éduit   pas   pour   autant   aux   seules   connaissances rationnelles : la connaissance sensible, l'observation, l'exp érience contribuent pour une large part  à la formation de   nos savoirs. L’observation, tout autant que l’exp érience au sens scientifique (et non l’exp érience de la vie = retenir quelque chose   des jours qui passent, le fameux “c’est en forgeant qu’on devient forgeron” d’Aristote), rel èvent de la vue ; donc le savoir pourrait   ê tre d éfini par le fait de voir. Peut­on pour autant r éduire le savoir  à la vue ? Dans ce cas, les aveugles ne sauraient rien, et la seule   image   que   nous   offre   la   vue   ne   constitue   pas   à  elle   seule   un   savoir,   puisqu’elle   est   d énuée   de   sens   sans   raisonnement   ou   interpr étation qui suit.  La question qui d écoule de ces constations est donc de savoir si la vue est suffisante pour construire un savoir. Apr ès avoir montr é, notamment par l’empirisme, que voir est suffisant pour savoir ; nous verrons que le rationalisme s’oppose  à   cette th èse en affirmant qu’un raisonnement est pr éalablement n écessaire. Puis, nous mettrons en avant l’id ée selon laquelle un r éel   savoir n écessite  à la fois l’exp érience et la raison. I.

Voir suffit  à savoir, au savoir. 1.

La vue, seul rapport fiable au monde    Les 5 sens sont nos seuls contacts avec notre environnement, le monde qui nous entoure.  La vue,  à son sens strict reste un des   meilleurs instruments pour juger de la v éracit é d'un fait ou de justifier rationnellement d'une hypoth èse non fond ée. Car il s’agit   du sens le plus “concret” voire “fiable” de nos 5 sens  car elle nous donne une image directe de la chose qui se trouve devant   nous. De plus dans un c élèbre chapitre biblique ( Nouveau Testament  Évangile  selon Saint Jean)  Saint Thomas  a dit : "je ne crois que ce   que je vois" : d éclarant m ême  à propos de J ésus " Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt   dans la marque des clous, et si je ne mets pas ma main dans son c ôté, je ne croirai pas ."  2.

Il suffit de voir pour savoir car l’exp érience est la base de toute connaissance : l’empirisme.    1.

Aristote . Les connaissances, l'entendement, r ésultent de l'exp érience.  Aristote soutient que l' exp érience est la seule   source de notre savoir . C'est uniquement par nos sens que nous pouvons appr éhender le monde.  À  l'origine l'esprit   humain est vide. C'est une tabula rasa (. L'esprit forge ses id ées  à partir de donn ées que lui offre l'exp érience ext érieure   (sensation) qui y introduit les id ées des objets sensibles et de l'exp érience int érieure (r éflexion), c'est­ à­dire les donn ées   des op érations de l'esprit.  Aussi tout homme qui voudra faire œuvre de scientifique devra s'en remettre aux seules   donn ées de l'exp érience. 2.

Bacon .  Raisonnement par induction . D émarche intellectuelle qui consiste  à proc éder par inf érence probable, cad  à   d éduire des lois par g énéralisation des observations.

L’induction est l’op ération par laquelle on passe d’une proposition   particuli ère portant sur des faits vers une proposition g énérale. On parle ainsi d’inductions amplifiantes pour dire qu’ à   partir de quelques exp ériences on amplifie les r ésultats jusqu’ à dégager une loi g énérale. Les fondements de l’empirisme   selon Bacon. (Pour lui, la science n’appara ît que dans le cas o ù les d écouvertes sont fructueuses, c’est  à dire lorsque les   exp ériences d ébouchent  à des r ésultats utiles pour l’humanit é).  Les deux grandes innovations de l’induction baconienne   :   chercher l’exception (Le principe fondamental est qu’ à partir d’un moment on apprend plus d’une exception) et les   g énéralisations partielles, en r épétant sans cesse les exp ériences afin de s’approcher le plus possible vers le vrai.  3. II.

Voir ne suffit pas  à savoir, il faut d’abord penser pour savoir 1.

Une exp érience sans interpr étation ni identification n’est pas suffisante pour constituer un savoir        : le rationalisme      de     Platon    Le  rationalisme  est la doctrine qui pose la raison discursive comme seule source possible de toute connaissance r éelle.

  Autrement dit, le r éel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication par la raison d éterminante, suffisante et n écessaire.

  Ainsi, le rationalisme s'entend de toute doctrine qui attribue  à la seule raison humaine la capacit é de conna ître et d' établir la   v érité.  Aux yeux des penseurs rationalistes, l’exp érience sensible ne saurait donner de connaissance v éritable. Platon d éjà en   d énon çait le caract ère fluctuant et relatif, qui ne nous montre qu’un jeu d’ombres inconsistent     parall èle possible ici avec  . »

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