Databac

Thaïlande (1983-1984): Transitions

Publié le 27/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Thaïlande (1983-1984): Transitions. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Thaïlande (1983-1984): Transitions C'est dans le cadre d'une relative stabilité politique que la relance économique de 1983 en Thaïlande s'est confirmée en 1984 et que le gouvernement a maintenu les appuis internationaux dont il a bénéficié au cours de la crise cambodgienne. Les forces de gauche sont restées très affaiblies et désorientées après le brutal déclin du Parti communiste de Thaïlande et des guérillas.

Néanmoins, le régime n'a pas su apporter de solution durable aux profonds déséquilibres politiques et économiques qui se sont manifestés depuis le début de la décennie en cours. Ainsi, dans le domaine institutionnel, l'année 1983 s'était ouverte sur un violent conflit opposant l'armée aux grands partis politiques.

Une importante évolution constitutionnelle était en effet en cours dans le royaume de Thaïlande.

Elle devait permettre de sanctionner la puissance grandissante de milieux d'affaires modernes, de relativiser le poids des militaires et de renforcer le rôle politique direct des grands partis.

Mais elle s'est heurtée à des intérêts établis, enracinés depuis cinquante ans: après la Révolution de 1932 (le passage à une monarchie constitutionnelle), la famille royale, la bureaucratie administrative et l'armée ont contrôlé l'essentiel du pouvoir d'État. Après des menaces de coup d'État et une dissolution précipitée du Parlement par le roi, les élections d'avril 1983 ont donné une large majorité aux grands partis.

Après reclassement de certains députés, le parti Chart Thai contrôlait un groupe parlementaire de 108 membres, le Parti d'action sociale de 101 membres, et le Parti démocrate de 56 membres.

Ces deux derniers partis ont constitué le nouveau gouvernement en coalition avec le parti Prachakorn Thai (36 députés) et le parti Démocratie nationale (18 députéms).

Le Chart Thai s'est retrouvé, lui, dans l'opposition. Ces élections n'ont pourtant pas représenté, comme elles le devaient, le tournant décisif dans la transformation réelle du régime politique en une démocratie parlementaire des grands partis.

Le système électoral est resté en effet dominé par le jeu clientéliste et non par l'affrontement de programmes alternatifs.

Kukrit Pramoj, figure respectée et principal dirigeant du Parti d'action sociale, a fait sensation, début 1984, en publiant une critique violente de ce système, dénonçant le caractère corrompu de cette démocratie et la vénalité des députés.

Quant à l'armée, au lieu de s'effacer, elle a affirmé toujours haut et clair sa volonté d'orienter les destinées du pays: la démocratie, ont dit les officiers supérieurs, ne saurait être réalisée par des partis représentant les intérêts particuliers de groupes d'affaires.

L'armée représenterait, elle, l'intérêt général. L'un des principaux tenants de cette thèse, le général Arthit Kamlang-ek, était en 1984 le commandant en chef de l'armée de terre et le commandant suprême des forces armées.

Soutenu par le Palais - la famille royale joue toujours un rôle politique et économique très important -, ses positions se sont encore renforcées après les mises à la retraite et les promotions annuelles de septembre 1983: mis sur une voie de garage, le général Harn Linanond - tenant d'un rôle effacé des militaires - a finalement démissionné.

En revanche, le rôle. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles