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Portugal (1983-1984)

Publié le 21/09/2020

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« Portugal (1983-1984) Au Portugal, le 25 avril 1983, le Parti socialiste dirigé par Mario Soares, obtenait plus de 36% des suffrages aux éditions législatives, redevenant après quelques années d'effacement la principale force politique.

Le Parti social-démocrate a recueilli près de 28% des voix et l'Alliance du peuple uni (qui comprend les communistes) 18%.

Ces élections ont modifié l'échiquier politique et permis à un gouvernement de centre-gauche, ayant à sa tête de leader socialiste, de gérer la crise.

Car c'est un Portugal sévèrement touché par la crise économique qu'il s'agissait de gouverner.

Le nouveau pouvoir a décidé de dénationaliser certains secteurs comme les banques et les assurances ; de modifier la législation du travail, afin de faciliter les licenciements collectifs ; de corriger certains effets de la réforme agraire.

Tout un train de mesures que le Parti communiste a vite pu qualifier d'"anti-démocratique et anti-populaire", lui permettant de rassembler en son sein les "déçus" du socialisme à la portugaise.

Le parti d'Alvaro Cunhal a vu du reste ses effectifs se gonfler de 36 000 militants entre 1981 et 1983, totalisant ainsi un peu plus de 200 000 membres. Tout au long de 1984, des manifestations ont été organisées par des syndicalistes et des militants proches du PCP pour dénoncer la politique économique trop favorable aux conseillers du FMI, et contre le grignotage des acquis de la révolution des oeillets, dont le dixième anniversaire a été célébré dans l'austérité. Le 21 juin 1983, une dévaluation de 12% de l'escudo était décrétée, ce qui a attiré davantage de touristes au cours de l'été 1983 et augmenté le montant des exportations de produits manufacturés, comme le textile.

Mais la dévaluation a aussi provoqué une augmentation de la dette et une hausse des prix.

L'inflation a atteint 34% en 1983, et la dette extérieure 20,9 milliards de dollars à la fin de 1983.

Le FMI a prescrit ses remèdes habituels: réduction des dépenses publiques, "vérité des prix", hausse du taux d'intérêt, réorganisation fiscale, etc. Le chômage n'a cessé de croître depuis 1978, touchant en 1982, 7,5% de la population active et certainement plus de 12% en 1984.

La majorité des chômeurs sont des jeunes de moins de vingt-cinq ans et des femmes.

Face à la crise, l'immigration a continué à être une échappatoire, tout en désorganisant considérablement la production agricole.

On a vu d'autre part se développer une économie informelle, à base de travail au noir, particulièrement dynamique et variée, représentant selon certaines estimations, un cinquième du produit intérieur brut en 1983.. »

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