Texte 2 : Fragment 7 Titre du chapitre « De la société et de la conversation » Les caractères 1688

« Texte 2 : Fragment 7 Titre du chapitre « De la société et de la conversation » Les caractères 1688 Acis Mm intro qu’Arrias Le portrait d’Acis qui se situe dans la section « de la société et de la conversation » expose un homme prétentieux incapable de se faire comprendre car il utilise un langage trop compliqué. Comment à travers ce texte la Bruyère fait-il la satire des courtisans? Le texte peut se décomposer en 2 mouvements : - 1 mvt : du début jusqu’à la ligne 50.

LB donne une leçon de langage à Acis. - 2eme mvt : de « une chose vous manque » jusqu’à la fin du texte et là on a une critique des courtisans. Explication linéaire : (Je vais commencer l’explication linéaire) Le texte commence par une série de question ce qui est bizarre pour un portrait.

Ce sont des questions imprécises et on n’a pas les réponses ce sont donc des interrogations rhétoriques.

Comme on a une énumération de questions et qu’elles sont courtes cela donne du système rapide.

Ça ressemble à une scène de théâtre.

On ne sait pas qui parle à qui. Ligne 3 on sait que c’est Acis et l’autre interlocuteur on ne le saura pas.

Le texte débute directement dans l’action et comme au théâtre.

On a des ordres organisées (cachées) « Vous plairait-il de recommencer? » On a des tournures négatives « Je ne sais pas » l1, « J’y suis encore moins » l2 qui montre que l’auditeur ne comprend rien et le lecteur aussi. Le message de la Bruyère quand Acis ouvre la bouche personne comprend y compris le lecteur.

Les personnages se vouvoient « Que dites vous… ».

Comme les personnages se vouvoient ça montre qu’on est dans une conversation entre bourgeois ou aristocrates et entre personnes bien éduqués parce qu’on a des formules soutenues « vous plairait-il de recommencer? » « Que je disiez-vous ».

Le dialogue est au présent pour faire comme si le lecteur est témoin de la discussion, ça montre aussi que c’est intemporel.

Il utilise le discours direct « dites : « Il pleut, il neige » on a l’impression d’entendre les gens parler.

On a échange de stichomythie (enchaînement de répliques très très courtes) comme au théâtre. La conversation porte sur la météorologie, les mêmes mots sont répétés « pleut », « neige ».

Le fait que la conversation porte sur la météorologie et en plus les mots répétés cela montre qu’Acis n’a rien à raconter .

À partir de la ligne 5 on a donc la répétition de vous voulez + infinitif « vous voulez m’apprendre » c’est une forme insistance qui infantilise Acis. Le but faire passer Acis pour un sot pour le ridiculiser.

LB se met en position de professeur où à la ligne 4 « Que ne disiez-vous » et à la ligne 5 « dites : « Il pleut, il neige » LB utilise un ton didactique LB notre parfaitement son intention, ce texte donne des leçons.

En donnant une leçon sur la façon dont il faut parler :il faut pas hésiter à se répéter car lui même le fait 2 fois pleut, 2 fois neige et LB veut utiliser des phrases très simple.

Pour lui parler = clair, simple et efficace, à la ligne 2 on a « je devine » n’a pas sa place dans une parole claire ça suggère que la parole est énigmatique.

L46 -« Mais, répondez-vous » les tirets indiquent une prise de parole d’Acis.

L’incise « répondez-vous » nous montre que c’est un direct rapporté.

Ça montre que LB est moraliste, la parole d’Acis n’est pas clair et on a besoin de traduire et c’est une façon de manipuler en confisquant la parole.

« Mais » montre que Acis était en train d’objecter contre LB.

La peur d’Acis que sa parole soit compréhensible pour tout le monde et parler comme veut le monde donc être banale et s’est renforcer dans l’idée « et de parler comme tout le monde ».

Comme la phrase est sous forme de question l.48/49 cela discalifie le point de vue d’Acis.

« Parle et parler » LB n’hésite pas à se répéter pour être clair.

On a une critique de tout les gens qui pensent comme Acis quand on parle il faut être original et interessant.

L.48 « Acis », l.49 « on » LB généralise. Acis est un nom inventé pour pas cibler une personne en particulier pour ne pas avoir de problème et il généralise tout une catégorie.

Ce texte là est une critique des courtisans et critique du mouvement 2eme moitié du 17e siècle : la préciosité, c’est un mouvement littéraire et en même temps d’émancipation féminine (liberté des femmes).

Ce mouvement a dégénéré la langue française et les mœurs du 17e s (Le mouvement est caricaturé en 1959 à travers la pièce de Molière « Les précieuses ridicules ») l.48/49 avant de passer au 2eme mouvement on a une série de questions rhétorique qui contiennent la réponse et qui sont une critique d’Acis.

L’expression « si grand mal » est une hyperbole qui est totalement ironique car il faut comprendre le contraire de ce qui est d’Acis est le contraire de l’idéal honnête homme du 17e siècle ( car on comprend rien quand il parle). 2eme mouvement : Le 2eme mouvement ne contient plus de question, il contient une série d’affirmations donc LB se pose en professeur, il donne des leçons.

LB commence à créer un effet de suspense « une chose vous manque […] vous manque » pendant 4 lignes le lecteur toujours dans l’attente de plus LB.... »