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Tchad (2003-2004) Oppositions multiformes

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (2003-2004) Oppositions multiformes La vie politique tchadienne a été dominée par les remaniements gouvernementaux successifs et les relations complexes avec les mouvements politico-militaires. Le gouvernement a été remanié une première fois le 7 mai 2003, puis un nouveau Premier ministre, Moussa Faka, a été nommé le 24 juin.

Originaire du Nord, comme le président Idriss Déby, celui-ci a vu sa nomination contestée par les représentants du Sud.

Le nouveau gouvernement, constitué le lendemain, a été à son tour remanié à plusieurs reprises, les 3 octobre, 20 novembre 2003 (après que le Rassemblement pour la démocratie et le progrès – RDP de Lol Mahamat Choua – a quitté l’alliance présidentielle) et 2 février 2004. Le pouvoir tchadien était par ailleurs toujours confronté aux actions de divers mouvements rebelles.

Un accord de paix a été signé le 9 janvier 2003 avec l’Alliance nationale de la résistance (ANR), et le 14 décembre avec Adoum Togoï, chef de la branche modérée du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et président de la nouvelle coalition du Front uni pour la démocratie et la paix (FUDP) fondé le 6 janvier à Cotonou.

Mais la branche dure du MDJT, présidée par le colonel Hassan Abdallah Mardigué, ne reconnaissait pas ces accords et les combats ont continué au nord et à l’est du pays.

Le 18 mars 2004 était d’ailleurs constituée l’Union des forces pour le changement (UFC), regroupant six mouvements d’opposition politico-militaire dont le MDJT, mais aussi le Mouvement pour la démocratie et le développement (MDD) et le Conseil démocratique révolutionnaire (CDR). Le président Déby a été accusé de soutenir le général centrafricain François Bozizé (réfugié depuis de longs mois au Tchad), qui a renversé le président Ange-Félix Patassé et pris le pouvoir en Centrafrique en mars 2003.

Ce coup d’État a immédiatement été suivi de l’envoi à Bangui d’un contingent de 400 soldats tchadiens pour rétablir l’ordre dans la capitale et assurer la stabilité du nouveau pouvoir. Le Tchad a par ailleurs vu l’arrivée sur son territoire de plus de 100 000 réfugiés fuyant l’ouest du Soudan, et tentait à la mi-2004 de servir de médiateur entre la rébellion déclenchée en février 2003 dans la région frontalière du Darfour et le gouvernement de Khartoum. Enfin, le pays a rejoint, le 15 juillet 2003, le club des pays pétroliers avec le premier pompage du bassin de Doba, dont les revenus doivent s’élever sur vingt-cinq ans à 2 milliards de dollars.

La gestion de cette manne devait cependant être sévèrement encadrée par les organisations internationales, 80 % des recettes devant être consacrées aux secteurs prioritaires du développement tels que l’éducation, la santé ou les infrastructures.. »

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