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Tchad (2002-2003): Regain de tensions avec la Centrafrique

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (2002-2003): Regain de tensions avec la Centrafrique Après la réélection du général Idriss Déby à la présidence de la République du Tchad en mai 2001, les élections législatives destinées à pourvoir les sièges des 155 députés de l'Assemblée nationale se sont tenues le 21 avril 2002, avec un faible taux de participation (52,76 %).

Seules deux formations de l'opposition ont boycotté ce scrutin qui a vu la victoire du Mouvement patriotique du salut (MPS, parti d'I.

Déby) avec 110 sièges, auxquels il fallait ajouter les 12 députés de son allié, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP de Lol Mahamat Choua).

Les partis de l'opposition se sont partagé les autres sièges, les mieux représentés étant la Fédération action pour la République (FAR de Ngarlejy Yorongar, 9 sièges), le Viva-Rassemblement national pour le développement et le progrès (Viva-RNDP de Delwa Kassiré Coumakoye, 5 sièges) et l'Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR de Saleh Kebzabo, 5 sièges).

Le nouveau Premier ministre Haroun Kabadi (MPS) a formé le 13 juin 2002 un gouvernement plus resserré (28 membres, contre 35 dans le précédent) que celui de son prédécesseur Nagoum Yamassoum.

L'opposition politico-militaire demeurait néanmoins toujours présente : malgré les négociations engagées au début 2002 avec le Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et la mort de son chef Youssou Togoïmi, des combats meurtriers se poursuivaient en octobre dans le nord du pays.

Le Front national du Tchad rénové (FNTR) abandonnait cependant la lutte armée en juin, et un accord était signé avec les rebelles de l'Armée nationale de la résistance (ANR) en janvier 2003. Le Tchad avait connu en 2002 de vives tensions frontalières avec la République centrafricaine (RCA), malgré les tentatives de médiation des chefs d'État de la Communauté économique et monétaire en Afrique centrale (CEMAC) en août et octobre 2002.

Le général centrafricain François Bozizé, réfugié depuis novembre 2001 au Tchad, a pris en mars 2003 le pouvoir en RCA.

Ce coup d'État a immédiatement été suivi de l'envoi à Bangui d'un contingent de 400 soldats tchadiens qui ont rétabli l'ordre dans la capitale et assuré la stabilité du nouveau pouvoir.

N'Djamena était alors accusé d'avoir commandité le renversement du président Ange-Félix Patassé afin de s'assurer les ressources minières centrafricaines, tandis que se poursuivaient les travaux de l'oléoduc pétrolier devant relier le bassin de Doba au port de Kribi (Cameroun) et financé principalement par la Banque mondiale.. »

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