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Tchad (1997-1998)

Publié le 27/09/2020

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« Tchad (1997-1998) Le long processus de mise en place des institutions démocratiques engagé en avril 1993 s'est achevé en mai 1997.

Le général Idriss Déby, arrivé au pouvoir par la force en 1990, avait été élu président en juillet 1996 ; le 4 avril 1997 a été mise en place la première Assemblée nationale pluraliste de l'histoire du pays, au sein de laquelle le parti présidentiel, le Mouvement patriotique du salut (MPS), pouvait disposer de la majorité absolue.

Une certaine ouverture du pouvoir a permis au général Wadal Abdelkader Kamougué, dirigeant de l'Union pour le renouveau et la démocratie (URD), d'être élu président de l'Assemblée, ainsi que l'entrée au sein du gouvernement de Nassour Ouaïdou, formé le 20 mai 1997, de représentants de formations autres que le MPS.

L'apaisement politique s'est poursuivi par une série d'accords signés avec les mouvements d'opposition politico-militaires. Mais cette embellie s'est achevée dès la fin octobre 1997, avec les affrontements entre l'armée et des éléments des FARF (Forces armées pour la République fédérale), à Moundou (Sud), lesquels ont fait plus d'une centaine de morts civils et militaires.

En janvier 1998, les troubles ont gagné le lac Tchad ; en février, quatre Français ont été enlevés dans le Sud par le Dr Hahmout Ngawara Nahor, créateur de l'Union des forces démocratiques (UFD), et en mars huit Européens ont été pris en otages dans le Tibesti par un groupe armé du Front national du Tchad rénové (FNTR).

Leur libération s'est accompagnée de massacres dénoncés par les organisations de défense des droits de l'homme et qui s'ajoutaient aux accusations d'atteintes aux libertés (arrestations arbitraires, exécutions sommaires). La campagne record de coton en 1996-1997 (+ 30 % avec 204 600 tonnes) et les progrès économiques du pays soulignés par le FMI (déficit budgétaire en réduction et déficit extérieur des comptes courants ramené à 19,4 % du PIB) sont restés ternis par la forte inflation (11,3 %) et l'important déficit céréalier. L'inexistence de stocks de sécurité a ainsi obligé le Tchad à demander l'aide des bailleurs de fonds pour faire face à la pénurie alimentaire.

Les revenus pétroliers se sont fait attendre, du fait du retard pris dans le démarrage des travaux de l'oléoduc Tchad-Cameroun.

Le FMI a lancé la troisième tranche de la Facilité d'ajustement structurel renforcé (FASR), avec un prêt de 22 millions de dollars. Le Tchad, où la France maintient le dispositif militaire Épervier (850 hommes), a été médiateur dans la crise congolaise de juin 1997.

Il a approfondi ses relations avec la Libye (visite du colonel Mouammar Khadafi en mai 1998) et avec le Maroc, ce qui l'a amené à revenir sur sa reconnaissance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

Le rétablissement des relations avec Taïwan a occasionné une rupture avec Pékin.. »

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