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Tchad (1996-1997)

Publié le 27/09/2020

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Nom donné au premier australopithèque découvert au nord du Tchad, à 45 km à l'est de Koro Toro, par la mission paléontologique franco-tchadienne menée par Michel Brunet et ses collaborateurs. C'est en 1995 que cette équipe mit au jour la partie antérieure d'une mandibule comprenant une incisive, deux canines et quatre prémolaires. Une prémolaire isolée fut trouvée ultérieurement. Devant l'originalité des caractères de la dentition et du corps mandibulaire, les auteurs ont créé un nouveau nom d'espèce, Australopithecus bahrelghazali, d'après l'arabe bahr el-ghazal, « rivière aux gazelles ». Cette découverte fut révolutionnaire car c'était la première fois que l'on trouvait un australopithèque à l'est de la vallée du rift. Abel est aussi vieux que Lucy (v.), soit 3,5 millions d'années, un âge estimé à partir de la faune.

« Tchad (1996-1997) Dernier militaire à s'emparer du pouvoir par les armes, en décembre 1990, dans ce pays déchiré par la guerre civile depuis 1965, le général Idriss Déby, originaire du nord-est du pays, élu en juillet 1996, a longtemps entravé la mise en place des institutions démocratiques définies par la Conférence nationale, processus qui avait été engagé en avril 1993.

Ce n'est que le 4 avril 1997 qu'a été installée une Assemblée nationale pluraliste où le parti présidentiel, le Mouvement patriotique du salut (MPS), a disposé de la majorité absolue avec 65 des 125 sièges.

Toutefois, son adversaire au second tour de la présidentielle, très implanté dans le sud du pays, le général Wadal Abdelkader Kamougué qui dirige l'Union pour le renouveau et la démocratie (29 sièges), a été élu à la tête du Parlement avec l'accord du MPS.

Formé le 20 mai 1997, le gouvernement de Nassour Ouaïdou, ancien secrétaire général à la Présidence, a associé l'essentiel des forces parlementaires, mais le MPS y a gardé les postes névralgiques (Défense, Intérieur) pour un pouvoir encore contesté par une opposition armée opérant dans la région du lac Tchad et à l'est du pays.

Un accord de réconciliation a été signé en avril 1997 avec les maquis fédéralistes du Sud.

Ces signes de relative ouverture n'ont pas effacé l'image négative d'un régime souvent dénoncé au plan international par les organisations de défense des libertés (exécutions sommaires pour les flagrants délits). La France, qui a maintenu depuis 1986 l'important dispositif militaire Épervier (un millier d'hommes) et a financé la restructuration de l'armée (encore pléthorique, avec plus de 30 000 hommes, soit 57 % des effectifs de la fonction publique), a poursuivi ses engagements, d'autant que l'accord signé en septembre 1995 avec le FMI a continué d'être exécuté en 1996 et 1997.

Une production record de coton en 1996-1997 (+ 30 % avec 205 000 tonnes) et les promesses du pétrole à l'horizon 2000 (200 millions de tonnes de réserves prouvées) n'ont pas fait oublier l'important déficit céréalier et les épidémies répétées de choléra et de méningite. Le Tchad, qui a manifesté ses bonnes dispositions envers ses voisins libyen et soudanais et a accueilli en octobre 1996 les membres de la Commission du bassin du lac Tchad (Nigéria, Niger, Cameroun, République centrafricaine), a participé aux médiations dans les crises centrafricaine et congolaise (janvier et juin 1997).. »

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